Enquête : Faut-il nécessairement augmenter les places de stationnement pour redynamiser les centres-villes ?
Rejetée par les uns, plébiscitée par les autres, la place de la voiture dans les centres-villes n’a jamais fait autant débat. Les commerçants semblent avoir choisi leur camp, convaincus pour la plupart d’entre eux que plus de voitures égal plus de clients. Qu’en est-il dans les faits ? Décryptage.
«No parking, no business ». Le slogan de Bernardo Trujillo, gourou de la grande distribution dans les années 1970, est toujours en vogue aujourd’hui auprès de nombreux commerçants français, notamment pour ceux installés dans les centres-villes. La dernière enquête réalisée par CCI France et le Conseil du commerce de France est d’ailleurs là pour en attester. Interrogés sur la question de la revitalisation des centres-villes, et sur leurs attentes vis-à-vis de leurs élus locaux, les commerçants citent en premier la nécessité de résoudre la problématique du stationnement. A l’inverse, ils ne sont que très peu à réclamer une amélioration des transports en commun, alors même que les politiques de la ville ont particulièrement mis l’accent sur ce sujet des dernières années.
Et pour cause, malgré la révolution des transport en commun, la voiture reste encore reste aujourd’hui le moyen de déplacement privilégié des Français. Mais est-elle toujours indispensable au dynamisme du commerce de centre-ville ? Plusieurs experts apportent leur éclairage.
Les piétons et les cyclistes dépensent en moyenne plus que les automobilistes
« C’est impossible de trouver une place libre en centre-ville », « le parking est beaucoup trop cher » ou encore « je préfère aller au centre commercial, au moins là-bas je n’ai pas de problème de parking ». Autant de phrases que tout commerçant installé en ville a au minimum entendues une fois au cours de l’année écoulée. Si ce n’est durant le dernier mois… « 100 % des râleurs sont des automobilistes frustrés », se plaît à dire Glenn Castanheira, commerçant et responsable politique à Montréal.
À l’inverse, il faut le reconnaître, peu de consommateurs entrent en magasin en se félicitant de la qualité des transports en commun ou de la nouvelle piste cyclable. Et pourtant les enquêtes menées en Europe et en Amérique du Nord sont catégoriques : contrairement aux idées reçues, les clients les plus rentables ne sont pas les automobilistes.
Les résultats de l’étude référente menée en France sur le sujet montrent en effet qu’un automobiliste dépenserait en moyenne 27% de moins qu’un piéton, 12% de moins qu’un cycliste et 3% de moins qu’un usager des transports en commun. « Ces chiffres peuvent paraître surprenant pour les commerçants, mais ils s’expliquent du fait que les piétons et cyclistes dépensent effectivement moins, mais ils reviennent plus régulièrement, d’où un panier moyen qui est plus élevé à la fin », explique Sébastien Bourdin, enseignant-chercheur en géographie-économie. Sans compter que contrairement aux automobilistes, leur présence dans l’espace public est indolore, dans la mesure où ils ne produisent pas un surplus de bruit ou de pollution.
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Les effets bénéfiques de la piétonnisation
« Les gens viennent en ville car ils ont envie de se promener dans un cadre agréable, avec de la végétation, des grands espaces piétons où ils n’auront pas à s’inquiéter de la sécurité de leurs enfants », analyse Anne Faure, urbaniste et présidente de l’association de protection de l’espace public Rue de l’Avenir.
Sans oublier que les voitures sont aussi une gêne pour la visibilité des commerces. « Une rue remplie de voitures garées, c’est autant de vitrines qui sont cachées, et de l’espace piéton en moins pour du trafic devant votre magasin », rappelle Olivier Razemon, journaliste et auteur du livre « Comment la France a tué ses villes ». Alors qu’à l’opposé, les différentes études d’impact montrent qu’à la place d’une voiture peuvent stationner 10 bicyclettes, soit jusqu’à 10 fois plus de clients potentiels !
Les effets bénéfiques de la piétonnisation et du développement des transports en commun sur le trafic du centre-ville ne sont d’ailleurs plus à démontrer, notamment au sein des grandes agglomérations. Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Nice, Lille… autant de villes qui ont vu l’activité économique se décupler suite à la piétonnisation de leur cœur de ville. « Lorsque l’on piétonnise, on observe également un phénomène de multiplication de commerces d’équipement de la personne et de la maison, ainsi que l’arrivée d’enseignes locomotives qui renforcent l’attractivité de la rue. Un véritable cercle vertueux se met en place », poursuit Anne Faure.
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La voiture a encore son mot à dire
Les revendications des commerçants pour améliorer l’accès des voitures aux centres-villes seraient-elles donc non fondées, et même contre-productives ? Les différentes études tendent à l’affirmer, encore faut-il prendre en compte la particularité du territoire français. « La France a conservé une forte ruralité en comparaison à d’autres pays européens, explique Olivier Razemon. À cela s’ajoute le fait que l’étalement urbain n’a fait que s’accélérer ces dernières décennies, le centre-ville est donc de plus en plus éloigné ». Dans ce contexte, la voiture reste encore un moyen de déplacement indispensable.
Une récente étude du cabinet Boston Consulting Group montre en effet qu’en France, la voiture arrive en tête tant pour se rendre sur son lieu de travail ou d’études (67%), que pour aller faire ses courses alimentaires importantes (86%) ou encore emmener ses enfants pour leurs activités quotidiennes (69%). Et plus d’un Français sur quatre ont le sentiment d’être « un peu trop loin de tout », une moyenne qui grimpe à 46% chez les habitants de zones rurales.
Un récent rapport du GART (Groupement des Autorités Responsables de Transport), qui soutient pourtant le développement des mobilités alternatives, reconnaît cette dépendance à la voiture. « Qu’on le veuille ou non, elle est et elle restera pour longtemps encore le mode de déplacement avec lequel les autorités locales devront compter », explique le groupement. Poursuivant par ailleurs : « Dans les petites et moyennes villes, la voiture est indispensable au dynamisme du commerce. Si on décide de rendre la vie impossible aux automobilistes, ils auront vite fait d’aller dans le centre commercial périphérique ».
De nouvelles alternatives émergent
Réfléchir avec la voiture, et non contre la voiture, semble finalement être le compromis idéal pour les municipalités. D’autant plus que des solutions ont fait leur preuve. À l’image des zones de stationnement gratuites pour une durée limitée de 15 à 30 minutes à proximité des commerces, qui permettent une rotation régulière des véhicules et réduisent le trafic dû à la recherche de stationnement.
Dans le même esprit, le covoiturage et les voitures partagées sont régulièrement citées parmi les solutions pour désengorger les rues du centre-ville. Les transports en commun ont également un rôle clé à jouer. « Les navettes de centre-ville sont particulièrement en vogue, notamment auprès des populations plus âgées qui y sont très présentes », donne en exemple Anne Faure. Un constat qui vaut également pour les infrastructures du type tramway ou métro.
Plusieurs villes ont aussi fait le choix du BHNS (Bus à Haut Niveau de Service), moins couteux en termes de budget, au moins à court terme, mais surtout plus rapide à mettre en place. Des initiatives complémentaires à une utilisation plus intelligente de la voiture. « L’offre de transport en commun doit se compléter par la mise en place de parking relais », confirme Karine Engel, ex-adjointe au commerce de la ville d’Angers.
« Le parking relais est aussi une excellente idée, le problème c’est que beaucoup de municipalité communiquent mal, si bien que bon nombre d’automobilistes ne connaissent pas les avantages qu’ils auraient à l’utiliser », regrette Sébastien Bourdin. Un défaut de communication qu’Olivier Razemon attribue à un manque de volonté politique. « Parler parking, ce n’est pas très vendeur, et en plus il y a beaucoup de coups à prendre, analyse-t-il. Pourtant il y a à faire, ne serait-ce que mieux recenser les places de parking ». Un constat partagé par Franck Mussio, de l’association « Pour la sauvegarde du centre-ville de Bourges ». « Lorsque l’on fait des comptages, on observe régulièrement que des places sont libres à proximité du centre-ville, parfois même des gratuites, pourtant très peu d’automobilistes sont au courant », relate-t-il.
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La voiture condamnée à long terme ?
Reste que la voiture individuelle ne pourra plus dicter l’aménagement du territoire. Dans son rapport, le GART met ainsi en avant la nécessaire réduction du nombre de voitures par foyer : « L’objectif est de proposer des solutions de mobilité permettant aux familles d’abandonner la deuxième, voire la troisième voiture ». Pour Anne Faure, c’est une évidence, « la tendance au niveau européen va vers une réduction de la voiture en ville, on ne pourra pas revenir en arrière ».
La multiplication des ZFE (Zones à faibles émissions mobilités) un peu partout sur le territoire français, dont l’objectif non dissimulé est de réduire la circulation de voitures en ville, quand bien même électriques, en est la preuve concrète. En 2022, 11 métropoles ont ainsi mis en place une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) : Grand Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Nice, Montpellier, Strasbourg, Grenoble, Rouen, Reims et Saint-Étienne. Et d’ici 2025, les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants devront avoir instauré une ZFE-m.
Pour Franck Mussio, qui a dernièrement mené une vaste étude sur le lien entre le nombre de places de parking gratuites dans les villes moyennes et leur attractivité, cette problématique de la voiture n’est de toute façon pas essentielle. « Les villes les plus dynamiques selon la vacance commerciale établie par Procos, sont celles qui ont le moins de parking. Mais d’un autre côté, les “intermédiaires”, mais encore dynamiques, sont celles ayant le plus de parking, relate-t-il. J’en conclu que le stationnement a finalement peu d’importance sur le dynamisme commercial d’un centre ville, mais que le problème est ailleurs, à savoir l’étalement urbain et le tout voiture ».
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Alors comment tout cela va-t-il se finir ? « Il faut trouver le mix équilibré entre les différents moyens de transport, conclut Olivier Razemon. Mais avant cela il faut surtout réfléchir à l’aménagement du territoire dans sa globalité. Car tant que l’on poursuivra le développement de zones commerciales périphériques, la voiture sera toujours privilégiée, et le centre-ville ne pourra jamais rivaliser avec la périphérie pour le stationnement ». Alors avec ou sans voiture ? Aux élus de prendre les bonnes décisions en fonction des considérations locales et de l’évolution des modes de consommation.
c’est tout bête, il n’y a pas besoin de grande enquête. J’ai 100 clients qui viennent en voiture, 2 clients à vélo (quand il fait beau) et les piétons sont des automobilistes. Donc plus de voitures, plus de clients. Il y a des milliers de magasins à l’abandon en France à cause de Maires qui ont fait des centres villes piétons
et oui car c’est la mode du green wahsing municipal : “mon centre ville est le plus vert, mon centre ville est le plus beau, ma ville est la plus belle”. Les maires veulent tous être reconnus comme des bâtisseurs de vert, ce qui fait plaisir à l’opinion publique votante, qui en fin de comptes irons là où c’est facile de se garer : dans les centre commerciaux, par ce que c’t plus simple.
Entièrement d’accord avec vous.
Si le client ne peut pas stationner à proximité du commerce il va ailleurs.
A quand des maires intelligents
Donc si vos clients sont majoritairement des automobilistes, comment ferez vous quand on ne pourra plus rouler en voiture en raison de la raréfaction de l’énergie ?
Il ne s’agit pas d’idéologie mais de pragmatisme économique…
C’est plutôt inquiétant pour l’avenir des commerces pour le coup… Et aucune arme politique ne pourra contrecarrer cela !
Vous êtes victimes du bourrage de crane de l’écologie punitive.
Nous avons du gaz et du pétrole pour encore très très longtemps.
Je ne sais pas ce que vous appelez “écologie punitive”. Vous êtes certainement de ceux qui croient savoir 😉
Le fait est que les importations de pétrole et de gaz en Europe baissent et que nous avons passé la dernière crise en achetant au prix fort du gaz liquéfié destiné à d’autres pays.
Combien de temps cela durera t-il encore ?
Il est bon de pouvoir se persuader qu’une ressource finie soit infinie.
Le centre ville sans voiture est une erreur commerçant dans le centre ville d’Aix en pce
La disparition des places a été une grosse erreur de notre ancienne maire dieu seul c’est qu’elle a fait du bien à notre ville pendant des décennies mais la çà nous a vraiment pénalisés .
ayant lu la plupart de vos commentaires, sur la disparition des petits commerces en centre ville,je m’inquiète de certaines opinions, qui défendent la présence de grandes surfaces et le E commerce,mais c’est sans penser qu’en centre ville,les personnes agées qui y habitent, n’utilisent peu où pas de véhicules ainsi que certains jeunes couples qui n’en disposent pas,et par conséquent,ce sont des consommateurs qui ont besoin de magasin de proximité dans des activités diverses,la raison d’être des centres ville est bien l’attrait des boutiques diverses,sans cet attrait les promeneurs n’ont guère de motivations pour y évoluer,à part les lieux historiques.N’oublions pas… Lire la suite »
“N’oublions pas l’ambiance des beaux jours à plein ciel,meilleur pour le moral que de s’enfermer dans des “blokhaus” de la consommation,qui est qu’on le veuille où pas,contre nature.” ; si vous vous étiez promené dans les centre commerciaux “nouvelle génération” vous auriez vu qu’ils se sont adaptés : les centres blokhaus çe ne se construit plus ; à présence ce sont des reproductions de centre villes, des rues ouvertes qui sont le modèle privilégié par les constructeurs de centres commerciaux.
Tout à fait, c’est un tournant qui à été pris aux USA il ya 10 ou 20 ans je crois, quand tout les blokhauss ont commencés à mourir. Donc quand je lis “« Les gens viennent en ville car ils ont envie de se promener dans un cadre agréable, avec de la végétation, des grands espaces piétons où ils n’auront pas à s’inquiéter de la sécurité de leurs enfants »” Baaah… non, car ils ont donc à présent la même chose en périphérie, et ils peuvent venir avec leur voiture et s’y garer facilement. On en reviens au même point. Le… Lire la suite »
Les retails Parks ont compris. Il recréent des centres villes avec….parking gratuit et taillé pour les clients. Les banques, dentistes, assurances….s’y installent. Dans 10 ans, les petites villes seront quasi sans commerces en centre. Piétonnier, il sera le lieu de visite historique…
tout à fait, et on en sera encore à se demander “mais comment cela à pu arriver ??? Pourtant on a interdit les voitures, ça uarait du les faire revivre !”…
bien sur que ce sera avec des voitures, mais faut penser que les voitures de l’avenir ne seront pas du tout les voitures d’aujourd’hui. il ne faudra pas porter les paquets !!!
l’avenir des centre villes est avec des voitures !
Ces chiffres peuvent paraître surprenant pour les commerçants, mais ils s’expliquent du fait que les piétons et cyclistes dépensent effectivement moins, mais ils reviennent plus régulièrement, d’où un panier moyen qui est plus élevé à la fin »,
j ai un peu de mal à comprendre si Sébastien Bourdin, enseignant-chercheur peut expliquer comment il calcul un panier moyen ça m’intéresse
Ces chiffres sont complètement faux! De toute façon on peut orienter une enquête comme on veut et faire dire ce que l’on veut à des chiffres. Comment peut on nous faire croire qu’un cycliste (qui n’achète presque rien!) dépense plus sur une année qu’un autre client qui vient en voiture!
Vous dites que les piétons ou vélos sont plus rentables ?????
J’aimerais bien voir comment font ils avec les sacs de courses ?
Vaut mieux pas acheter 10kg de patates
Si en plus on as des enfants.
On pense pas plus loin que le bout de Sony nez.
La place de la voiture en centre ville dépend de la taille de la ville et de sa configuration.
Un centre piétonnier souvent historique est plus attractif sans voiture, mais certains axes en ville, avec de grands trottoirs et belles vitrines, sont beaucoup trop étendus pour en interdire les voitures. Chaque ville doit mettre en place la meilleure stratégie pour le bien être des consommateurs et la bonne santé des commerces.
Bonjour, si c’était le cas Amazon n’aurait pas acheté Monoprix et n’aurait pas de stratégie de développement en magasin physique. Le tout internet a ses limites, tout comme le tout magasin physique.
Bonjour LoicP,
voilà nous sommes typiquement dans le décalage qu’il y a entre la réalité des gens comme moi (petit commerçant indépendant) et la réalité d’Amazon et Monoprix, deux géants. En effet si on parle des géants GAFA et de la grande distribution on n’est plus dans le même monde. Oui pour eux il y aura toujours de l’avenir. Je ne parlais que de mon cas, et honnêtement pour les tout petits insignifiants comme moi, il est plus du domaine du rêve que de la réalité de penser qu’il y a encore un avenir.
triste constat que je partage totalement malheureusement ; nous sommes une espèce en vois de disparition, mais c’est le sens de l’histoire, nous n’onterressons plus ni les consommateurs, ni les élus.
De toute façon, le commerce physique c’est fini, tout le monde achète tout sur le net avec son smartphone, faut arrêter de se cacher derrière son petit doigts. Voiture ou pas, transports en commun ou pas, ça n’y changera rien. Les temps change, le majorité du commerce de proximité est voué à disparaître, de par la volonté des consommateurs.
triste constat que je partage totalement malheureusement ; nous sommes une espèce en vois de disparition, mais c’est le sens de l’histoire, nous n’interressons plus ni les consommateurs, ni les élus.
heureusement le lien social et les conseils sont toujours d’actualité pour beaucoup… et je peux vous assurer que les boutiques mettant l’HUMAIN au coeur de leur quotidien, ont non seulement de belles années devant elles, mais font de très bons chiffres !!!!
question de valeurs…
on en reparle dans 10 ans ?… je pense que vous êtes naïf (je dis ça sans méchanceté, ce mot peut paraître agressif). Etes vous commerçant ?
Moi,je suis en centre-ville et plus de voiture,plus de commerces dans la petite ville de Puy-Guillaume les clientes aiment se garer à proximité d’autant que dans notre ville de 3000 habitants pas de grande surface.
Laisser. Les voitures circuler au centre ville c’est évidemment majeur sinon vous tuerait le petit commerce au i profit des grandes surfaces qui aujourd’hui n’ont pas fait toute leur preuve au plan sanitaire’..la solution c’est des parkings à l’entrée des villages et villes et donc aussi à proximité des centreS villes parole de commerçante
Je suis commerçante et totalement d’accord avec vous !
Vous demandez à des journalistes de faire leurs pronostics… franchement quelle idée de génie! Comment venir en centre ville quand les clients potentiel sont à dix kilomètre par exemple?! Ben ils prennent leurs voitures c’est simple une fois sur place ils cherche le parking.. ben oui mais il est payant! Alors la solution pour que les gens est envies de rester et flâner et potentiellement dépenser librement c’est de rendre les parking à proximité du centre gratuit.. ainsi vous avez plus de flux que dans les centres commerciaux par exemple Et au vu des charges écrasantes des commerçants les villes… Lire la suite »
c’est vrai que les piètons et les cyclistes dépensent plus , surtout les cyclistes qui habitent à 50km , on en voit beaucoup sur les autoroutes . ils dépensent plus, mais il y en a moins . faites les comptes
Quand la zone de chalandise est de 35 kms à la ronde, difficile d’y venir à pied ou en vélo. Pourquoi y a t’il des parkings aux abords des grandes surfaces, on pourrait peut-être réfléchir, faire des études pour les enlever et mettre des arbres à la place, après tout il y a déjà les transports en commun qui y arrivent, et puis il y a les vélos, les clients ont des jambes…. Arrêtez de faire des études, qui coûtent tellement d’argent à la collectivité !!!!, et faites confiance aux commerçants, aux chambres consulaires (chambres de Commerces et chambre des… Lire la suite »
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C’est totalement faux pour Lille, les chiffres ne sont certainement pas en hausse, sur quels chiffres vous baser vous?
Article écrit ou dicté par qui ? Il y a un parti-pris évident contre la voiture dans cet article. Dire que les cyclistes dépensent plus que les automobilistes est farfelu et faux. Pour tout ce qui est encombrant ou fragile on prend la voiture.Et pour l’instant, on compte environ 20 automobilistes pour 1 cycliste. Ce sont donc les automobilistes qui font les chiffres d’affaires des commerces. Celui des cycliste est très marginal. Les “piétons” sont tous des gens venus en voiture, qui se sont garé loin et marchent pour venir au centre, parce qu’ils n’ont plus le choix. Dans mon… Lire la suite »
Etonnant de ne pas voir dans cet article, l’étude réalisée sur ce sujet !
https://www.metropole-rouen-normandie.fr/sites/default/files/publication/2019/Brochure.pdf
Attention au biais du survivant… 😉 Verbatim de cette étude (pages 70 et 71 de ce document) Les freins du shopping : ce que pensent les commerçants et ce que disent les clients… Il apparaît que les commerçants (y compris restaurants et services) et leurs clients ne partagent pas la même vision de ce qui les dérange lorsqu’il s’agit de faire du shopping. Pour les commerçants de Rouen, le frein principal au shopping est, avec une grande marge, le manque de stationnement (78% des citations), alors qu’il ne représente que 20% des citations chez les habitants. Ce facteur est donc… Lire la suite »
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Je pense qu’il y a une confusion entre “centre ville” et “coeur de ville” (ou hyper centre). Le centre ville entour le coeur de ville. Un hyper centre est souvent piéton, depuis toujours. Ce qu’il faut, c’est permettre aux gens de se garer facilement en centre ville (autour du coeur de ville donc) qu’il rejoindra à pieds. Empêcher totalement l’accès des voitures dans les ville est d’une part impossible et d’autre part une erreur totale, et la fin des commerces. Où alors, il faut être une très grande ville possédant de très fortes infrastructures de transport public (et pas 4… Lire la suite »
Que pensez vous des stationnements en zone bleue ? Avez vous votre ville qui vous le propose ?
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Avec voiture bien sûr commerçant à St Gaudens depuis plusieurs générations nous avons suffisamment de recul et d’expérience pour analyser les consommateurs locaux et leur évolution de consommation .
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Dire que les usagers de transport en commun consomment plus que les automobilistes en centre-ville est un raccourci . Si il y avait des places gratuites à proximité du centre-ville nous aurions peut-être une vue très différente avec des statistiques inversees. Un consommateur qui a l’habitude de faire ses courses en voiture fera ses courses en voiture S’il n’y a pas de place en centre-ville pour se garer Ou si l’accès difficile lorsqu’il se déplace en centre-ville c’est pour se balader.
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