Commerce : lessivé, sans espoir et sans le sou !
Redoutés, mais attendus, les témoignages de commerçants qui n’arrivent plus à se payer ou qui sont contraints de tirer le rideau s’accumulent.
Redoutés, mais attendus, les témoignages de commerçants qui n’arrivent plus à se payer ou qui sont contraints de tirer le rideau s’accumulent.
Passées en zone d’alerte maximale, la métropole d’Aix-Marseille et la Guadeloupe décident la fermeture totale de tous les bars et les restaurants.
Anticipée, redoutée et même annoncée par le Ministre de l’économie, la vague de faillite aura bien lieu d’ici quelques mois. Dans le secteur du commerce, notre enquête menée du 17 mars au 3 juin 2020 démontre qu’il y aura au moins douze mille cessations d’activité uniquement dues à la crise liée au coronavirus.
Et si on redonnait un peu plus de sens à nos achats ? En privilégiant les commerces de proximité on fait le choix d’une consommation plus raisonnée, plus gourmande souvent de meilleure qualité.
Le restaurateur Stéphane Manigold a assigné en référé son assureur AXA au titre de la non-application de sa perte d’exploitation. AXA n’hésite pas à jouer sur les mots, pour s’exonérer de ses responsabilités.
La réouverture des restaurants pourrait intervenir début juin dans les régions en vert. Reste à savoir dans quelles conditions et si l’épidémie sera contenue.
Le Premier ministre, accompagné de membres du gouvernement, a dévoilé les modalités de la levée partielle du déconfinement à partir du 11 mai.
Le premier ministre s’est dit prêt à convertir les reports de charges en exonérations. Le gouvernement doit maintenant appliquer cette mesure à tous les commerces, sans distinction.
Le Ministre de l’économie a admis qu’il y aura des faillites et à assurer que les dispositifs d’aides seront maintenus.
Le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin, vient d’acter un nouveau report de charges en mai, même si la réouverture des commerces est en vue.