Point relais colis : un complément d’activité intéressant pour certains commerçants

Être point relais colis génère un trafic conséquent, c’est l’intérêt principal de cette activité qui par ailleurs engendre un petit revenu complémentaire de plusieurs centaines d’euros par mois voire davantage. Mais il y a des contraintes et le turn-over est important, alors que Mondial relay, l’un des leaders du secteur, entend développer massivement les consignes automatiques.

devenir point relais les avantages et inconvénients
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Drôle de destin pour un commerçant que de porter les paquets de ceux qui l’enterrent, à savoir les sites de e-commerce. Mais voilà, être point relai colis présente aussi de nombreux avantages, et c’est sans doute la raison pour laquelle les commerçants se bousculent pour assurer cette activité complémentaire. A Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) par exemple, le magasin Jeux vidéo révolution accueille 500 clients par jour pour des réceptions de colis en période creuse, le double de septembre à janvier. Dès l’ouverture en février 2020, son gérant Guillaume Jay avait souhaité faire cette activité « parce que c’était un moyen de faire venir les clients dans ce magasin qui venait d’ouvrir ».

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Le trafic client, c’est l’intérêt principal de l’activité colis, ce qui la rend particulièrement pertinente, pour un nouveau point de vente. Les boutiques de CBD, les produits infusés au cannabis, voient là une véritable aubaine pour attirer des clients qui n’auraient jamais poussé leur porte autrement. Être point relais, c’est s’assurer « au minimum de 60 visites par jour », garantit Quentin Benault, directeur général de Mondial Relay, l’un des principaux opérateurs avec La Poste (Pickup), Relais colis, UPS et DPD. « Et si un commerçant a la capacité de supporter 120 visites par jour, on peut lui assurer ce flux ». Les épiceries, fleuristes et bureaux de tabac sont les plus représentés. Plus d’un buraliste sur trois assure cette activité selon les chiffres de leur confédération qui cherche de nouveaux services à proposer pour compenser la baisse de vente du tabac.

Avec un complément de revenus qui peut parfois devenir très intéressant pour les commerçants. A condition de maitriser les rouages de cette activité. Explications et enquête.

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