Comment intégrer la seconde main dans sa boutique ?

Le marché de la seconde main est en plein essor, et les perspectives de croissance pour les années à venir sont très importantes. Une opportunité à saisir pour les commerçants indépendants du secteur de la mode, qui bénéficient de fortes synergies avec leurs boutiques physiques.

marché seconde main commerçants Freepry

Le marché de la seconde main a-t-il vocation à prendre une place prépondérante d’ici les prochaines années dans le secteur de la mode ? La question mérite aujourd’hui d’être posée, tant les chiffres de croissance du marché de l’occasion sont impressionnants. Une récente étude publiée par Cross-Border Commerce Europe estime ainsi que 90 millions d’acheteurs ont essayé de revendre pour la première fois en 2021 des produits de mode de seconde main, alors qu’ils n’était que 16 millions en 2020. Selon cette même étude, le marché de la revente d’articles de mode (habillement, chaussures, lingerie et accessoires) croît actuellement 11 fois plus vite que le commerce de détail traditionnel. Ce qui signifie que d’ici 2030, le marché de la seconde main devrait être deux fois plus important que celui de la fast fashion !

Un marché en pleine expansion actuellement capté en grande partie par une poignée de pures players, à l’image de Vinted, Azos ou encore Zalando. A côté d’eux, de plus en plus de commerces de proximité se lancent aussi dans l’aventure, via des solutions clés en main qui permettent de faciliter la logistique et créer du trafic supplémentaire en point de vente. C’est le cas notamment de Freepry, qui s’impose comme l’un des leaders incontestés de la seconde main pour les indépendants. L’entreprise vient d’ailleurs de mettre en ligne un simulateur, pour indiquer aux détaillants dans quelle mesure la seconde main peut s’adapter à leur activité.

Freepry : comment ça marche ?

Pour coller au plus près des attentes des commerçants, Freepry a développé 3 solutions sur-mesure.

La première option consiste à créer un espace dépôt-vente dans sa boutique :

  • Le particulier dépose son produit d’occasion en boutique selon les critères de reprise définis par le commerçant. En échange il reçoit un bon d’achat.
  • Le produit est par la suite revendu dans le corner dédié en boutique.
  • Le particulier revient en boutique avec son bon d’achat pour se faire plaisir.

La seconde option est une plateforme personnalisée pour les boutiques qui ont une communauté, mettant en relation vendeurs et acheteurs :

  • Le particulier met en vente son produit sur une plateforme personnalisée en ligne pour votre boutique.
  • Dès qu’un acheteur manifeste son intérêt sur la plateforme, il dépose le produit en arrière boutique.
  • L’acheteur peut essayer le produit avant de l’acheter en boutique. Le particulier est rétribué en bon d’achat pour se faire plaisir en boutique.

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La troisième solution est une reprise de seconde main sans gérer la revente :

  • Le particulier dépose son produit en boutique contre un bon d’achat immédiat.
  • Le déposant fait des achats directement en boutique.
  • Freepry vous rachète les produits déposés et gère la revente pour vous.

Des options qui peuvent aussi se combiner entres elles si besoin. « Par exemple, la configuration 1 associée à la 3 : donner la chance aux produits d’être vendus sur place, et s’ils ne le sont pas au bout d’1 ou 2 mois, nos partenaires achètent les produits. Ou bien relier 2 et 3 : si des produits vus n’ont pas été achetés, ils peuvent être disponibles à nouveau à la vente sur la plateforme, ou bien nos partenaires peuvent les racheter », explique Paul Karam-Roux, co-fondateur de Freepry.

Une augmentation de chiffre d’affaires pour les commerçants

« 80% des produits déposés sont vendus en 2 semaines et globalement, il y a à peu près 90% des produits qui sont vendus », poursuit Paul Karam-Roux. Et de mettre en avant un autre chiffre fort : « Nos clients font à peu près 1 500€ de chiffre d’affaires mensuel sur la seconde main. Et ces bons d’achat génèrent en moyenne entre 2 000€ et 3 000€ de chiffre d’affaires par mois ».

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Preuve en est qu’il est tout à fait possible de construire des synergies entre la seconde main et la vente de nouvelles collections. Les grandes enseignes, à l’image de H&M, Zara, Bonobo, Kiabi, Décathlon…, ont su flairer le filon et ont vite adopté cette pratique. Aux détaillants indépendants à présent de prendre le train en marche !

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