Et si on redécouvrait nos commerces de proximité au lieu de dévaliser les supermarchés…
Plutôt que de céder à la psychose et dévaliser les rayons des supermarchés, préférez les petits commerces alimentaires de proximité. Vous ne serez pas déçus !
L’heure est au re-confinement, aux distances de sécurité à respecter – des mesures que l’on doit désormais appliquer sans rechigner… – la seule liberté (ou presque) qui nous reste, est la possibilité de sortir pour nous alimenter. Un besoin qui se transforme pour certains a nouveau en psychose, au point de se ruer dans les supermarchés, de se disputer même, au mépris également du respect d’un minimum de distance entre chaque personne. Les grandes enseignes ont beau rassurer, les ventes de pates s’envolent depuis une semaine, ainsi que les papiers toilette, à croire qu’une épidémie de gastro entérite est imminente ! « Ne rejouons pas mars 2020 ! » martèle Michel-Edouard Leclerc, il n’y aura pas de pénurie alimentaire et les usines de fabrication de pâtes ne sont pas menacées de destruction virale. Et, à propos de propagation de virus, nul n’est besoin d’être scientifique pour reconnaître qu’il y amoins de danger à aller chez le petit commerçant local que de circuler dans les grandes surfaces, d’autant que les commerçants ont montré dans leur ensemble qu’ils ont bien mis en œuvre les mesures de distanciation sociale.
Lire aussi : Comment négocier son loyer à la baisse en raison du Covid-19 ?
Sans compter que ce nourrir c’est bien, s’alimenter correctement c’est mieux. Et question goût, c’est souvent meilleur chez un commerçant indépendant qui produit lui-même ou qui prend soin de sélectionner les meilleurs produits adaptés à sa clientèle. S’il s’agit en plus d’une démarche bio et locale, il y a fort à parier que le plaisir gustatif sera encore supérieur, sans compter que le plus souvent ces produits seront meilleurs pour la santé. Et c’est bien de santé dont on parle au travers de cette épidémie. Une grande majorité des personnes ne devraient être pas trop ou pas du tout affectées par le Covid-19, mais combien seront au final affectées par la malbouffe ? Dans ce contexte, nul besoin d’être nutritionniste pour savoir que les supermarchés ne font pas partie des prescriptions obligatoires en matière de santé publique. Certains diront qu’ils sont nécessaires, mais sont-ils suffisants ? Et si en cette nouvelle période d’isolement on en profitait pour redécouvrir les atouts des commerces de proximité ? Et si on s’intéressait aux irréductibles commerçants gaulois qui subsistent dans nos quartiers. Et si on réduisait un peu les réseaux sociaux pour recréer du lien social. A l’heure où l’on parle aussi de solidarité, de relocalisation, il est peut-être temps de faire un geste simple. Se rendre chez nos commerçants indépendants. La guerre est déclarée nous a-t-on dit et si les commerçants ont besoin de vous « pour tenir », nous avons aussi besoin d’eux, pour offrir des débouchés à nos producteurs locaux, pour conserver une vie dans nos centres-villes et ne l’oublions pas, pour participer aussi aux recettes de notre budget national à travers le paiement des différentes charges, dont s’exonèrent certaines grandes enseignes, ainsi que les géant du net à commencer par Amazon.
SAUVONS NOS COMMERCES DE PROXIMITÉ !
L’amélioration des dispositifs existants n’est pas suffisant ! Il est essentiel que de nouvelles mesures fortes soient prises, à savoir notamment :
- La possibilité de négocier à la baisse le montant des loyers commerciaux
- La prise en charge partielle de la perte d’exploitation
- L’abaissement des seuils de perte de CA pour être éligible au fonds de solidarité (actuellement celui-ci est fixé à 50 % de baisse de CA, il faudrait qu’il soit abaissé au minimum à -30 %).
Si d’ici les prochaines semaines, au moins deux des mesures ci-dessus ne sont pas adoptées, nous allons faire face à une vague de faillites sans précédent dans le commerce. Pour défendre les commerçants indépendants, nous vous invitons à partager et à signer cette pétition. La précédente mobilisation que nous avons menée sur l’annulation des charges a porté ses fruits, nous pouvons en faire de même aujourd’hui, à condition d’une forte participation.
PARTAGEZ ET SIGNEZ LA PÉTITION EN CLIQUANT ICI.
Cet article vous a été offert !
Abonnez-vous et soutenez le média qui défend les commerçants indépendants.
Je m’abonne
Et si on pensait aussi à notre retour de notre boutique. Le stock de printemps est en partie sur les rayons et dans nos réserves, le reliquat ou la totalité de certaines commandes sont chez les fournisseurs. Les dates des soldes sont de plus en plus rapprochées de la Fête des Mères qui est cette année 1 ère semaine de Juin Qu’envisage t’on dans les fédérations pour aider le petit commerce et déplacer ou supprimer les soldes comme cela se fait avec les événements sportifs. Ne pas oublier que pendant la fermeture , le echommerce des franchises fonctionne à tout… Lire la suite »
Pas d’accord, les charges comme vous dites sont des cotisations sociales qui permettent d’avoir des services publics efficients. Nous devons tous payer nos cotisations. Mauvaise pétition.
“services” publics ? De quels “services” parle-t-on ? Des guichets fermés , des horaires réduits , des serveurs vocaux en lieu et place de personnes physiques ?
Encore faudrait-il qu’ils existent, ces commerces alimentaires de proximité. Je les laisse aux personnes âgées ou sans moyen de transports, et tous regroupés dans la même rue au centre ville, sans possibilité de stationner, alors que je suis à 1,5 km de Leclerc. Et j’en profite pour faire les courses de mes voisins âgés.
Si vous faites les courses de vos voisins cela signifie que vous avez un moyen de transport . Vous pouvez donc faire l’effort d’aller faire ces mêmes courses chez les indépendants .