8 conseils pour recruter et améliorer l’efficacité de son personnel en boutique (Part.2)

La performance de votre personnel passe aussi par sa motivation, et son implication dans le projet. La rémunération doit être adaptée à cet objectif. Il convient donc de se doter d’indicateurs. Explications.

Réussir son recrutement, faire preuve de pédagogie, maintenir une bonne ambiance de travail au quotidien… Retrouvez toutes les bonnes pratiques et conseils de commerçants et professionnels du recrutement dans la première partie de cette enquête.

5) Impliquer le salarié dans le projet

« Pour qu’un employé soit motivé, il faut qu’il puisse avoir une vision de l’entreprise, soutient Erwan Mesnage. Plus une personne est impliquée, plus elle aura envie d’aller loin avec l’entreprise, il faut donc l’inclure dans tous les projets ». A la librairie A pleins rêves, le salarié à plein temps est associé à toutes les décisions. « Pour les commandes, je le consulte systématiquement sauf si je n’ai pas le temps, les seuls domaines où il n’a pas d’autonomie c’est la partie financière », raconte Jean-François Buffe, qui a « besoin d’avoir quelqu’un qui ne soit pas un simple exécutant ». La création de la vitrine par exemple, c’est une œuvre collective. Chez Basket connection, « il y a beaucoup d’autonomie, tout le monde est force de proposition, fait valoir Dominique Gazeau. Je fais confiance à mes jeunes parce que je n’ai pas l’anticipation qu’ils ont en termes de mode, de tendances ».

Lucie Rubens, gérante de la boutique de thé Thécinia fixe des objectifs : devenir LE spécialiste incontournable du thé ou obtenir le label Satisfaction client que délivre la CCI. Les collaborateurs ont ainsi leur feuille de route.

Franck Hoët, à la tête de quatre magasins de prêt-à-porter haut de gamme, fait lui confiance à sa quinzaine de salariées : « Je ne veux pas m’entourer d’exécutantes ». Et pour pouvoir déléguer, c’est dès le recrutement que cela s’anticipe : Dans ses magasins, il n’embauche que des anciennes commerçantes. Toutes ont donc un savoir-faire et une autonomie. 

Lire aussi : 5 tendances qui s’imposent dans les commerces

6) Chasser les temps morts

Quoi de plus horripilant pour le gérant de la boutique que de voir sa vendeuse accrochée à son smartphone entre deux clients ? « Le téléphone, c’est un vrai sujet, surtout quand je ne suis pas là », admet Lucie Rubens. Dans sa boutique Thécilia, un planning a été mis en place pour chasser le plus efficacement possible les temps morts : le mardi on nettoie, le jeudi on refait les vitrines, on change les échantillons et on range la réserve, etc… Un tableau Velleda mentionne le détail des tâches à effectuer lorsqu’il n’y a pas de clients.

Cet article est réservé aux abonnés.

Abonnez-vous et soutenez le média qui défend les indépendants

Je m’abonne
Déjà abonné ? Se connecter

Se connecter

S’enregistrer

Vos données personnelles seront utilisées pour vous accompagner au cours de votre visite du site web, gérer l’accès à votre compte, et pour d’autres raisons décrites dans notre politique de confidentialité.