5ème vague : En grande difficulté, les commerçants réclament le retour des aides
Avec la résurgence de l’épidémie de Covid-19, de plus en plus de commerçants font aujourd’hui état d’une baisse de l’activité. Et réclament dès lors le retour des différents dispositifs d’aide.
Mise à jour : Malgré les nouvelles mesures de restrictions annoncées par Jean Castex, le fonds de solidarité n’a toujours pas été réouvert. Pourtant l’activité tourne au ralenti dans les commerces. Le gouvernement doit rapidement prendre conscience de l’urgence de la situation, en rétablissant les différents dispositifs d’aide aux entreprises. C’est en ce sens que nous vous invitons à signer la pétition pour exiger le retour du fonds de solidarité, en cliquant ici.
Alors que les contaminations au Covid-19 repartent nettement à la hausse ces derniers jours, les commerçants commencent eux aussi à ressentir les effets – économiques – de la cinquième vague. Et notamment dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, qui se retrouve de nouveau en première ligne. Dans une récente enquête menée par l’Umih auprès de ses adhérents, il ressort ainsi que 65% des professionnels interrogés font face à des annulations en cascade. Les traiteurs, qui réalisent une grosse partie de leur chiffre d’affaires en fin d’année, sont aussi très touchés. « En moins d’une semaine, ce sont plus de 430 réceptions pour 155.147 convives qui ont été annulées, entraînant une perte de chiffre d’affaires qui s’élève à près de 6,9 millions d’euros », relate l’association Les Traiteurs de France.
Sans surprise, et avant même les restrictions annoncées ce lundi 6 décembre par Jean Castex, le secteur de l’événementiel faisait aussi état des grandes difficultés rencontrées ces derniers jours. « Les entreprises de la filière événementielle sont en train de revivre mars 2020 », alertait la semaine passée le Syndicat des activités événementielles (SAE).
Tous les commerçants sont impactés
Au-delà de ces seuls secteurs, c’est aujourd’hui une grande partie des commerçants indépendants, tous secteurs d’activité confondus, qui font face à une baisse prononcée de l’activité. Les centaines de témoignages postés chaque jour sur notre groupe Facebook d’entraide des commerçants indépendants font état de ces difficultés. « Je tiens un salon de coiffure, et depuis quelques semaines je constate aussi que c’est très calme. Et je crains le pire lorsque j’entends que l’on incite les gens à de nouveau télétravailler », relate par exemple Sandrine, gérante d’un salon de coiffure à Tarbes (65). Ou encore, Thomas, à la tête d’une boutique de prêt-à-porter à Pau. « Les restaurants ne sont pas les seuls impactés ! Quand je discute avec les commerçants de mon quartier, je vois bien que l’on est tous dans le même bateau. Les clients se font rares, et c’est d’autant plus inquiétant que nous sommes en pleine période des achats de Noël », témoigne-t-il.
Le gouvernement maintient la fin du “quoi qu’il en coûte”
Dans ce contexte, les syndicats de commerçants se mobilisent actuellement pour demander la réactivation des différents dispositifs d’aide aux entreprises. « Il est urgent de réactiver un soutien financier pour faire face à une nouvelle vague de restrictions, ont appelé d’une même voix les principaux syndicats du secteur CHR (Umih, GNC, GNI). Et ce soutien devra sans doute se faire dans la durée pour anticiper les revers futurs et faciliter la transition numérique et durable ». Un appel qui pour le moment n’a pas été entendu par le gouvernement, mis à part pour le secteur de l’événementiel, qui bénéficiera de mesures de soutien ciblées suite à l’annonce de la fermeture des discothèques. « On va remettre en place de l’activité partielle, prise en charge à 100% pour continuer à protéger les emplois », a ainsi assuré la ministre du Travail, Élisabeth Borne. Les discothèques seront « indemnisées de manière exemplaire pour tenir durant cette période », s’est par ailleurs engagé Emmanuel Macron.
Pour les autres secteurs d’activité en revanche, un retour des différents dispositifs d’aide ne semble toujours pas d’actualité. « Nous sommes sortis du ‘quoi qu’il en coûte’, ce n’est pas pour y revenir», a rappelé ce dimanche Bruno Le Maire, à l’antenne d’Europe 1. La multiplication des signaux d’alarmes lancés ces derniers jours par les fédérations de commerçants amèneront-ils le gouvernement à finalement revoir sa position ? Réponse d’ici les prochaines semaines…
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de toute nouvelle évolution à propos des restrictions et dispositifs d’aide aux entreprises qui pourraient être mis en place d’ici les prochains jours, aussi n’hésitez pas à vous inscrire à notre newsletter.
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Dans les petits commerces (je suis à Nantes), la baisse de la fréquentation n’est pas liée à la 5ème vague, cela fait plusieurs mois que les magasins se vident de leurs clients, sans que nous sachions l’expliquer
Tout à fait d’accord avec cette remarque. L’explication est pour moi simple : de plus en plus d’achats se font sur le net, de peur du contact covid, la tendance ne peut que s’amplifier. C’ est l’avenir du commerce, MAIS PAS pour nous petits commerçants puis ce que seulement quelques géants de l’e commerces font 90% des ventes. Le net n’est pas une bouée de sauvetage pour les petits commerces, mais leur fossoyeur.
Je suis restauratrice et nous constatons une baisse considérable de fréquentation depuis le le mois de septembre et cela s empire nous avons du mal à payer les employés sans aides on mettra la clé sous la porte au mois de janvier nous avons besoin d aide
[…] chiffres impressionnants, et surtout à mettre en comparaison avec les grosses difficultés rencontrées actuellement par les commerçants “physiques”, qui font état depuis ces dernières semaines d’une désertion de la clientèle. Des clients […]
[…] Lire aussi : 5ème vague : En grande difficulté, les commerçants réclament le retour des aides […]
Au lieu du retour des aides, est ce qu’on va finir par nous excepter de charges sociales pour la période covid à la fin ? A quoi bon nous donner de l’argent pour qu’il retourne illico presto dans le RSI ??? Au lieu de nous proposer des échéanciers à 24 ou 36 mois, il serait peut être temps d’effacer les ardoises en cour ! 46% du bénéfice !!! A un moment il va peut être falloir se poser les bonnes questions : comment payer de cotisations d’une année ou on a travailler normalement avec le CA des année covid ?
Moi-même commerçant,est -ce que nous sommes comme les agriculteurs assujettis à la PaC ?.C’est vrai que c’est tendu ,nos gouvernants doivent prendre des mesures claires et pas faire
de Bla bla ,exemple dans l’aérer collectif :vaccination obligatoire ,l’armée en banlieue dés agressions force de l’ordre
Au fait je ne suis d’aucunes extrêmes.
Un français basiques