PGE : prolongation jusqu’à fin juin 2022

Le gouvernement a annoncé que les entreprises pourront souscrire à un PGE jusqu’au 30 juin 2022. Une mesure qui doit encore être validée par la Commission européenne.

PGE remboursement

Comme l’avait déjà annoncé Bruno Le Maire, le Président de la République a confirmé lors de son allocution télévisée du 9 novembre que les entreprises pourront souscrire à un Prêt Garantie par l’Etat (PGE), jusqu’à fin juin 2022. L’objectif étant de permettre « aux entreprises qui avaient des perspectives avant la crise sanitaire de profiter pleinement de la reprise économique ».

Pour rappel, les PGE sont ouverts à tous les types d’entreprise, quel que soit leur taille et leur secteur d’activité. Le montant du prêt est plafonné à 3 mois de chiffre d’affaires, ou à 2 ans de masse salariale pour les entreprises nouvelles ou innovantes. Concernant son remboursement, aucune mensualité n’est exigée la 1ère année, et le prêt peut être lissé sur une période allant de 1 à 5 ans. Plus d’infos en cliquant ici.

693 000 entreprises ont souscrit un PGE

D’après les dernières données publiées par la Fédération bancaire française, 142 milliards d’euros de PGE ont été accordés par les banques depuis le début de la crise sanitaire, à quelques 693 000 entreprises. Une manne financière qui a permis, en plus des différents dispositifs d’aide, de limiter drastiquement le nombre de défaillances d’entreprises en 2020 et 2021. Mais qui fait aussi peser un certain risque sur l’économie en cas de non-remboursement en cascade. « En août 2021, 15 à 25% des entreprises avec PGE seraient dans l’incapacité de rembourser une annuité de 20% de leur PGE. La question sera de savoir si ces entreprises vont par la suite générer des revenus suffisants pour pouvoir payer les annuités suivantes alors même que les aides s’éteignent », expliquait dernièrement le Conseil d’Analyse Economique (CAE).

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Face à cette situation, le gouvernement a donc tout récemment décidé de prolonger le “quoi qu’il en coûte” une dernière fois, à travers deux nouveaux dispositifs, intitulés “Coûts fixes rebond” et “Nouvelle entreprise rebond”. Avec pour objectif de repousser au plus tard possible la tant redoutée vague de faillites annoncée au début de l’épidémie, au moins jusqu’au prochaines élections…

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