Ouvrir un deuxième établissement : Retour d’expérience de commerçants
Ouvrir un second établissement est le symbole d’une réussite, l’occasion de donner une nouvelle impulsion à sa carrière de commerçant. La crise ne doit pas freiner ceux qui veulent se lancer, mais une bonne préparation s’impose car de un à deux établissements, voir plus, il y a un monde. Témoignages de commerçants.

« Je me souviens d’un couple de commerçant qui avaient ouvert un deuxième magasin. Pour eux, c’était le bout du monde, ils n’en dormaient plus la nuit. Je leur ai conseillé de le vendre aussi vite que possible… », raconte Samantha, qui travaille dans un cabinet de conseil spécialisé dans le commerce. Un exemple décourageant, non ? Heureusement, dans les faits, les échecs sont rares et les « multi-commerçants » que nous avons interrogés sont majoritairement satisfaits de leur parcours.
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Leurs motivations sont variées. Ouvrir une second établissement est « excitant », « enthousiasmant » … Pour Apolline gérante de quatre boutiques de prêt-à-porter femme dans les Landes, « c’est la partie projet qui est intellectuellement stimulante », témoigne-t-elle. C’est un remède contre la routine. « Après presque 10 ans à gérer mon restaurant au quotidien, j’avais envie de passer à l’étape supérieure en ouvrant un second établissement. Pour ma part, je l’ai vécu comme si je venais de tout recommencer, c’était très excitant, à tel point qu’aujourd’hui je suis en train de préparer l’ouverture d’un troisième restaurant », témoigne Franck, un restaurateur parisien.
« Quand vous avez bien développé une marque dans votre commerce, l’enseigne peut vous proposer un partenariat. Soit vous ouvrez avec eux, soit quelqu’un d’autre le fera… »
En véritables entrepreneurs, nombre de commerçant souhaitent en effet développer leur affaire, malgré la conjoncture économique morose. « Certes quand on entend se qu’il se passe autour de nous ça ne donne pas forcément envie de se développer. Mais si on doit sans cesse attendre des jours meilleurs on ne fait rien. Je préfère prendre des risques aujourd’hui, mais ça ne veut pas dire foncer tête baissée non plus », témoigne Fabien, qui est aujourd’hui à la tête d’un réseau de 5 boutiques de prêt-à-porter/chaussure, en Alsace. Une deuxième boutique, s’il ne s’agit pas d’une affiliation, permet aussi « de présenter une autre sélection, d’élargir son travail d’acheteuse », ajoute-t-il. Et l’argent ? Pour Sylvain, commerçant breton, qui a ouvert son deuxième établissement dans la boulangerie/pâtisserie il y a 3 ans, « il ne faut pas compter sur un retour sur investissement immédiat. Je vois ça plutôt comme quelque chose sur le long terme, mais c’est certain que la motivation financière est primordiale ».
Comment s’y prendre ? Quelles sont les erreurs à éviter, et les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour ne pas être submergé par cette nouvelle tâche de travail. Plusieurs commerçants partagent ici leurs diverses expériences suite à l’ouverture d’un second établissement.
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