Couvre-feu : des milliers de commerçants menacés de faillite !
Les restrictions annoncées mercredi 14 octobre par le Président de la République, complétées par les nouvelles annonces du Premier Ministre ce jeudi 22 octobre portent un nouveau coup de massue à de nombreux secteurs du commerce.
C’était redouté par de nombreux commerçants, c’est désormais acté, en plus de l’ensemble de la région Ile-de-France, et les métropoles de Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse, déjà soumises soumises à un couvre-feu depuis le samedi 17 novembre, 38 nouveaux départements vont basculer en couvre-feu à partir de ce samedi 24 novembre.
Un couvre feu synonyme de fermeture pour nombre d’établissements (bars, restaurants, théâtres, cinémas…), à un moment de la journée où se fait l’essentiel de l’activité. Dans ce contexte, nombre d’entreprises n’auront guère d’autre choix que de fermer leur porte, étant donné que le maintien d’une semi-activité pourra dans certains cas être plus couteux que de tirer le rideau. « Cette nouvelle contrainte horaire qui condamne le service du soir, a pour conséquence pure et simple d’obliger nos restaurants à fermer », a d’ailleurs dénoncé le Groupement National des Indépendants (GNI).
Or, les bars, restaurants, théâtres et cinémas sont aujourd’hui les premières locomotives des centres-villes. Quand leur activité est réduite à néant, l’impact est conséquent sur la fréquentation des autres commerces. Pour les aider à survivre les dispositifs de soutien ont été renforcés, mais cela ne change que très peu la donne. D’autant que les petites entreprises qui enregistrent depuis maintenant plus de 6 mois des baisses d’activités de 30 à 40 % sont toujours exclues de ces dispositifs. Or, quasiment aucune entreprise ne peut éviter la faillite (et les licenciements qui vont avec) face à de telles baisses répétées de chiffre d’affaires. Et pour celles et ceux qui y sont éligibles, les aides proposées jusqu’à présent ne permettent de sauver l’activité qu’au prix d’un nouvel endettement. De nouvelles dettes qui risquent de servir uniquement à repousser les dates de faillites, sans compter que dans ces conditions, la plupart des indépendants ne pourront pas se verser de revenu décent, voire même de revenu tout court !!
Lire aussi : Pourquoi continuer à taxer les commerçants sur ce qu’ils ne possèdent pas ?
Dans ce contexte, il est aisé de comprendre que plusieurs milliers d’entreprises (et surtout des TPE et PME) ne pourront pas survivre à cette crise, qui ne connait aucun précédent. La promesse d’Emmanuel Macron au soir de l’annonce du confinement le 17 mars 2020, assurant « qu’aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillites », ne pourra être tenue.
Sauvons nos commerces de proximité !
Face à la baisse prolongée de l’activité, qui risque de se poursuivre pendant encore de nombreux mois, les dispositifs annoncés le 15 octobre par le gouvernement ne sont pas suffisants ! Il il est essentiel que de nouvelles mesures fortes soient prises, a savoir notamment :
- La possibilité de négocier à la baisse le montant des loyers commerciaux
- La prise en charge partielle de la perte d’exploitation
- L’abaissement des seuils de perte de CA pour être éligible au fonds de solidarité (actuellement celui-ci est fixé à 50 % de baisse de CA, il faudrait qu’il soit abaissé à au minimum -30 %).
Lire aussi : Comment négocier son loyer à la baisse en raison du Covid-19 ?
Si les mesures nécessaires ne sont pas adoptées sur au moins l’un de ces 3 points d’ici les prochaines semaines, nous ferons face à une vague de faillites sans précédant dans le commerce. C’est en ce sens que nous vous invitons à signer et à partager massivement la pétition que nous avons lancée pour défendre les commerçants indépendants. La précédente mobilisation que nous avons menée sur l’annulation des charges a porté ses fruits, nous pouvons en faire de même aujourd’hui, à condition d’une forte participation.
une fermeture a 21 HOO pour moi l’état ne laisse pas le choix au restaurant pour le repas du soir on pénalise les bons et par la même occasion les commerce autre soutenir ,,, ??? avec quel argent ,,, et les médias qui font en boucle les messages catastrophique se nourrir du malheur des autres !!!! voila l’être humain ne surtout pas dire que l’ensemble de la population vas bien que on supprime discrètement des lits ,, que le travail n’est pas une maladie etc etc que l’on assiste financièrement les gens pour ne rien faire je suis décourager par… Lire la suite »
Pourquoi ne pas commencer par enlever toutes les charges ??? L’ursaff nous massacre ! EDF pareil !!! Commencez par le plus simple !
d’accord – il ya aussi la CFE impôt pour engraisser des fonctionnaires des chambres de commerce – marre de la Ripoux blique des fonctionnaires
Pour la négo des loyers : la décision de l’état nous fait perdre du CA. C’est donc à l’état d’imposer aux bailleurs des baisses de loyer significatives. Si vous essayez de négocier avec un gros bailleur, il se fiche que vous couliez. Son loyer impayé lui donnera des défiscalisations,et il récupère les travaux que vous avez fait dans le local et va louer plus cher au suivant. Autre point : les clients clientes n’achètent plus parce qu’ils ont peur de perdre leur emploi et ils épargnent. Ils n’ont pas peur du covid mais de la crise. A part les grandes… Lire la suite »
Oui vue là situation mon bailleur augmente mon loyer ont continue dans la bêtise des charges là clé sous la porte bientôt marre de cette situation ont bossent 50 heures par semaine ont vie mal
Il y a belle lurette que la promesse d’aucune faillite est dépassée…
Rien n’est fait pour le petit commerce et le petit artisanat.
Bla bla bla !!!!
Psychologiquement très difficile. Pas de vacances cet été pour rattraper les pertes dû au confinement et la re belote nouveau coup de massue Couvre feu ! On est dans le flou absolu sur l avenir confinement ou pas ?. On entend parler d avril ou juillet ou ça retrouvera là normal . Être indépendant commerçant aujourd’hui c est devenu complètement fou ! J ai envie de tout arrêter mais j ai des charges à payer et je suis en nom propre … j ai pas envie de revivre l angoisse du confinement…
Je ne vois pas de solution… nous sommes des oubliés…
“déjà soumises soumises à un couvre-feu depuis le samedi 17 novembre, 38 nouveaux départements vont basculer en couvre-feu à partir de ce samedi 24 novembre.” Nous sommes en OCTOBRE