Quel impact de la grève du 11 février sur le chiffre d’affaires des commerçants ?
Selon la CPME, les journées de mobilisations sociales font perdre entre 20 et 50% de chiffre d’affaires aux commerçants installés sur ou à proximité des parcours de grèves. Alors que des mobilisations s’observent partout en France, même au sein de moyennes et petites villes, constatez-vous également cette baisse d’activité ?
Malgré la dernière sortie d’Elizabeth Borne sur un départ anticipé en retraite pour les carrières longues, la mobilisation contre la réforme du gouvernement reste très importante. Samedi 11 février, selon les sources, entre 963 000 personnes (chiffre du ministère de l’intérieur) et 2,5 millions de personnes (chiffre de la GCT), ont ainsi une nouvelle fois défilé un peu partout en France pour exprimer leur désaccord face au projet de l’exécutif de reporter de 62 à 64 ans l’âge de départ à la retraite. Les images de rues bondées de manifestants dans la plupart des grandes villes françaises attestent d’ailleurs de cette forte mobilisation.
D’autant que cet élan de mobilisation se propage également au sein de petites et moyennes agglomérations, à l’image de Rodez (Aveyron), Aubenas (Ardèche), Quimperlé (Finistère) Foix (Ariège), Figeac (Lot), ou encore Langres (Haute-Marne). Au total, plus de 200 manifestations ont encore été observées sur l’ensemble du territoire, avec une prépondérance dans l’ouest du pays.
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Quel impact sur le niveau d’activité des commerçants ?
Dans ce contexte, et alors même que la mobilisation semble bien partie pour continuer encore plusieurs semaines, se pose nécessairement la question de l’impact de cette grève sur le niveau d’activité des commerçants ? « Forcément nous avons assez peu travaillé durant les journées de grèves. Comme je suis également contre cette réforme, c’est plus facile à encaisser moralement, mais si le mouvement se poursuit et surtout se durcit, cela pourrait être plus problématique pour ma trésorerie », relate par exemple Elisa, gérante d’un salon de coiffure, à Paris.
Selon Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME Paris IDF « pour les commerçants, ça va de 20 à 50% de perte de chiffre d’affaires sur le jour de défilé, mais aussi sur l’environnement, un jour avant, un jour après », a-t-il récemment certifié au micro de RMC. Face à cette situation, ce dernier réclame ainsi « le maintien d’un service minimum » pour les transports publics, mais aussi d’organiser au plus vite « des Etats Généraux de la vie démocratique et de la sécurité économique pour que l’on puisse se parler entre nous, organisations syndicales et acteurs économiques ». Avant de conclure : « On a le droit de faire la grève, c’est un droit constitutionnel, mais aussi on a le droit d’aller et venir. La liberté de se déplacer, la liberté de l’industrie et du commerce, ça fait partie aussi de la vie économique ».
A l’issue de cette mobilisation du 11 février, soit le 1er samedi depuis le début du mouvement social, la question de la compatibilité de la grève avec le maintien d’une activité économique dans les commerces est plus que jamais posée. « Je comprends les raisons de cette mobilisation, mais du coup aujourd’hui je n’ai quasiment pas pu travailler… Et le samedi est le jour le plus important de la semaine pour mon activité », témoigne ainsi Sandrine, gérante d’une boutique de prêt-à-porter pour femme dans le centre-ville de Marseille.
Que pensez-vous de ce mouvement ? Avez-vous également constaté une baisse notable de l’activité ce samedi 11 février ? Le débat est ouvert dans l’espace commentaire.
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et vous croyez, pauvres naïfs, qui veulent la fin de la grève, que vous allez plus travailler. Il n’y a personne avec ou sans manif. 15% de plus pour l’électricité et le gaz, l’essence, les achats alimentaires jusqu’à 50% d’augmentation, et en plus le chômage est là (toutes les statistiques sont bidons), c’est cela qui nous tue.
Grève ou pas Grève c’est le pouvoir d’achat des français qui a baissé, les mois de janvier et février sont toujours très médiocres……
Déjà sans grève c’est moche, mais en plus avec ça n’arrange pas le moral des gens , qui reste aspirés dans cette spirale de la peur. Tout ça n’est pas bien engageant pour la suite.
La reforme est necessaire …….malheureusement il n’y a pas beaucoup a faire !
Lorsqu’on regarde, la retraite par répartition n’est pas vraiment en danger. Peut-être les très grosses entreprises pourraient payer les femmes à salaire égal. Il existe aussi une pratique dans les très grosses entreprises L’OPTIMISATION DES DIVIDENDES ET DES CHARGES SOCIALES PAR L’INTERPOSITION D’UNE HOLDING les dividendes sont versés à la société holding, laquelle est exonérée à hauteur de 95 % et n’est pas soumise aux cotisations sociales. Son taux d’imposition est donc réduit à 3,33% à comparer à un taux de 60% pour l’associé personne physique! Les grévistes sont acculés tout comme nous. Pour nous très difficile de faire grève, par contre on peut aller… Lire la suite »
100% de baisse, suis pas allé déballer sur mon marché, il a neigé prés de chez moi, suis allé m’oxygéner, et voir du blanc, boire un coup de rouge, en + ai dépensé des sous ! Courage, pour cet avenir très gris, et encombré de nombreux soucis, et en + des nouveaux, hélas, vont encore arriver….
Tout va mal .retraite ..baisse d activité augmentation de l énergie gaz électricité pouvoir d achat des commerçants artisans et des travailleurs….si les clients ne viennent pas que voulez vous qu on s en sortent… déjà que c est la catastrophe !!!! Retraite je me demande qui sait qu il l aura .je travail depuis l age de 15 ans dans la coiffure ! Bras levés mal aux épaules mal aux jambes ou va t on ????
Bonjour en effet je suis restaurateur en campagne et les jours de grève , je perds entre 25 et 30% de mon chiffre et lors de la seconde journée de grève cette perte est montée à plus de 50% . Même si je ne suis pas d accord avec la réforme des retraites, je ne pense pas que les journées de grève apportent quoi que ce soit de positif.
Moitié moins de clients qu’une journée ordinaire… et dans un contexte de baisse du panier moyen dû à l’incertitude sur l’avenir global (hausses de l’énergie, mais aussi de l’ensemble des produits), cela ne peut hélas que pénaliser nos petits commerces face aux géants du net.