Vers une saison estivale record !

Fréquentation internationale en forte hausse, tourisme intérieur toujours dynamique, réservations en progression… Tous les indicateurs sont au vert pour la saison estivale 2025. De bonne augure pour les commerçants.

Alors que la saison estivale vient tout juste de débuter, les premiers indicateurs confirment une tendance très favorable pour le tourisme en France. Les données du premier semestre témoignent d’un net rebond des flux internationaux, tandis que les Français ont eux aussi maintenu leur appétence pour les séjours domestiques. Un contexte porteur qui devrait se prolonger durant cet été.

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Un regain marqué de la fréquentation internationale

Sur les quatre premiers mois de l’année 2025, la France a en effet enregistré une nette progression de son attractivité auprès des clientèles étrangères. Les recettes touristiques internationales ont atteint 21,4 milliards d’euros, en hausse de 8 % par rapport à la même période l’an passé. Mieux encore : le solde de la balance des paiements touristiques s’est amélioré de 25,4 %, traduisant une intensification des flux entrants. Cette embellie s’explique notamment par le retour en nombre des visiteurs européens, avec des hausses significatives enregistrées du côté de l’Allemagne (+25 %), des Pays-Bas (+24 %) ou encore de l’Espagne (+15 %). Seule la clientèle britannique affiche un recul notable (-18 %).

Le tourisme domestique reste bien ancré

Côté français, l’attachement à la destination locale ne faiblit pas également. Près de 6 Français sur 10 ont ainsi effectué un ou plusieurs séjours avec nuitée au printemps (dont 80 % en France), un niveau stable par rapport à 2024. Les destinations de montagne et le littoral atlantique et méditerranéen ont particulièrement bénéficié de cet engouement au cours des premiers mois de 2025. Les séjours urbains s’annonçant de leur côté davantage en progression sur la seconde partie de l’année.

Une saison estivale 2025 qui s’annonce très dynamique

Les perspectives pour l’été confirment cette tendance haussière. Les réservations sur la période juin-août affichent ainsi une progression de 16 % par rapport à l’an dernier ! Là encore, les touristes internationaux sont attendus en nombre, les prévisions d’arrivées aériennes internationales annonçant une progression de 4,7 % sur la période juin-août 2025. Les visiteurs du Danemark, de Suède et d’Australie (+15 %), du Canada et de Chine (+10 %) seront notamment plus nombreux en France cet été. Les Américains aussi, mais dans une moindre mesure (+3 %).

Le ministère en charge du tourisme estime toutefois que « la saison sera très majoritairement portée par le tourisme domestique », puisque 8 Français sur 10 ont déclaré qu’ils partiront en vacances cet été. Et parmi ces Français qui ont déjà réservé leurs vacances ou sont certains de le faire, 75 % déclarent privilégier la France. Les régions autour du littoral atlantique et méditerranéen et les zones de montagne seront une nouvelle fois très sollicitées. Mais également les métropoles et particulièrement Paris, « 30% des Français déclarant avoir davantage envie de faire un séjour touristique à Paris cet été avec le souvenir de l’ambiance olympique 2024 », relate le ministère chargé du tourisme.

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Des arbitrages budgétaires toujours d’actualité

Cette bonne dynamique n’efface cependant pas les contraintes économiques persistantes. Pour 39 % des vacanciers français, le prix constituera encore le principal critère de choix de destination. La moitié des Français prévoyant de réduire leurs dépenses touristiques cet été. Deux tiers disposent d’un budget inférieur à 1 000 € par personne, et un tiers visent même moins de 500 €. Une problématique de budget qui touche également les touristes internationaux, quoi que dans une moindre mesure.

Autant de paramètres à prendre en considération pour les commerçants qui travailleront au cours de l’été avec cette clientèle touristique. En espérant qu’une fois les vacances débutées, les budgets puissent un tant soi peu se desserrer. « Il faut attirer plus de touristes, mais surtout qu’ils dépensent plus », a appuyé auprès des Échos la ministre du Tourisme, Nathalie Delattre. Le message est passé.

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