Un mois de janvier catastrophique pour le commerce

La Fédération du commerce spécialisé Procos fait état d’une chute drastique de l’activité des commerces au mois de janvier 2020 (-5,1 %). Tous les secteurs ne sont pas touchés de la même manière.

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C’était attendu, c’est désormais confirmé, le mois de janvier n’a pas du tout été bon pour les commerçants. La Fédération du commerce spécialisé Procos, qui recense l’évolution d’activité des grandes enseignes, évalue ainsi la baisse de chiffre d’affaires à -5,1 %, par rapport à janvier 2019. « Les deux premières semaines de 2020 ont été fortement marquées par les mouvements sociaux et les soldes n’ont pas permis de générer une activité suffisante pour renverser cette tendance », analyse la fédération dans son bilan mensuel.

Les centre-villes moins touchés

Si tous les lieux de commerce ont subis ce revers d’activité, ce sont surtout les commerces de périphérie qui ont subi la plus grosse perte, avec un chiffre d’affaires en baisse de -5,6 %, alors que les points de vente de centre-ville ont subi un repli de -4,3 %. A noter néanmoins que les magasins de rue ont beaucoup mieux résisté (-1,8 %), que ceux installés en centres commerciaux de centre-ville, qui accusent quant à eux un sévère -8,1 % !

Une dynamique à la baisse que l’on observe également du côté de la fréquentation en magasin, qui s’établit pour l’ensemble du territoire français à -3,4 %, avec là aussi des régions plus touchées comme la Normandie, l’Occitanie et la PACA, où ce recul atteint entre -5 et -6 %.

Un mois particulièrement difficile pour le secteur de l’équipement de la personne

Certains secteurs d’activité ont tout de même terminé le mois en positif. « C’est le cas de la restauration, de la beauté-santé, de même que d’une partie de l’équipement de la maison et de l’alimentaire spécialisé », précise Procos. L’équipement de la personne (habillement et chaussures) a en revanche vu son activité chuter drastiquement (-6,7 %).

Lire aussi : Les commerces de centre-ville toujours en difficulté

Seule note positive, les conditions « d’une consommation dynamique sont plutôt réunies (pouvoir d’achat…). Espérons que les commerçants pourront exercer normalement leurs activités lors des prochains mois », conclut Procos. Gardons espoirs donc…

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