Redoux et baisse de la consommation d’énergie : à quand la baisse des factures pour les commerçants ?

Souvenez vous, il y a juste 3 mois, EDF faisait la une des journaux
avec plus de la moitié du parc nucléaire à l’arrêt, seuls 24 réacteurs
étaient en service sur 56 ! Depuis, l’entreprise a mis les bouchées
double, et en décembre, ce sont désormais les deux tiers des réacteurs qui ont été remis en service.

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Par ailleurs, la France enregistre des températures clémentes qui devraient se maintenir jusqu’à mi-janvier, accompagnées d’une baisse de la consommation d’électricité, avec un recul de 8,3% dès la première semaine de décembre.
Et si la Commission européenne a proposé fin novembre un nouveau
mécanisme pour réguler les prix de l’électricité, celui-ci n’est
toujours pas ratifié suite à des divergences d’intérêts entre les Etats.

Les entreprises, et les commerçants notamment, subissent des hausses
vertigineuses de leurs tarifs, qui la plupart du temps ne sont pas
compensées par les aides allouées par l’Etat. Ainsi et alors que la
baguette vient d’être classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, des
milliers de boulangers français sont aujourd’hui menacés de fermeture
face à la hausse des prix de l’électricité.

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Avec le retour d’une énergie nucléaire plus abondante, la France
dispose à nouveau d’un coût d’électricité moins cher qu’ailleurs en
Europe. Dès lors que les coûts de production reviennent sensiblement à
la normale et qu’il n’est plus constaté de fortes tensions sur l’énergie, les tarifs doivent être revus à la baisse et ce très rapidement, car il en va de la survie de milliers d’artisans et de commerçants.