Le e-commerce, grand gagnant du coronavirus
Une récente étude montre que le chiffre d’affaires du e-commerce a connu une très forte progression au cours des derniers jours.
Les grandes surfaces alimentaires ne sont pas les seules a être prises d’assaut ces derniers jours. Une récente étude publiée par la société internationale de mesure et d’analyse de données, Nielsen, montre également une accélération spectaculaire des ventes en e-commerce, en livraison à domicile et en drive (voir graphique ci-dessus). Et ce avant même l’annonce de la fermeture des commerces « non essentiels », puisque les données analysées par Nielsen portent sur la semaine du 2 au 8 mars 2020.
Le drive a ainsi connu la plus forte hausse de son histoire au cours de cette semaine (+29,4 %), avec un chiffre d’affaires évalué à 164 millions d’euros ! L’activité des supers et hypermarchés n’a bondi, elle, que de 9,4 % pendant la même période. La livraison à domicile, qui reste quand bien même moins répandue, a également connu une hausse sans précédent (+ 70 %). Parmi les produits les plus recherchés, figurent sans surprise des produits d’hygiène (gants de ménage, savons…), ainsi que de l’alimentaire non périssable (pâtes, riz, conserves…).
Le tourisme et l’hôtellerie en grande souffrance
Si les achats explosent pour les produits de grande consommation, les secteurs du tourisme et du voyage font quand à eux face à de grosses difficultés. C’est en tout cas ce qui ressort d’une autre étude, publiée cette fois-ci par Contentsquare, qui a analysé 1,8 milliard de sessions d’utilisateurs et 50 millions de transactions sur 1 400 sites web à travers le monde, entre les semaines du 16 et du 23 février.
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D’après leurs données, les achats sur les sites de voyage ont ainsi diminué de 20,8 %, et le taux de conversion moyen sur ces mêmes sites s’est également inscrit en forte baisse (- 8,5 %). Même constat pour le secteur de l’hôtellerie, avec des visites et des conversions qui reculent de respectivement 6,5 % et 7,7 %. Enfin, les transactions enregistrées sur les sites de transports ont baissé de 6,6 %, mais le taux de conversion moyen est quant à lui resté assez stable (- 0,8 %).
Quel impact dans les semaines à venir ?
Les nouvelles mesures de confinement et de fermeture des commerces non-essentiels annoncées par le gouvernement devraient en toute logique accentuer cette propension des consommateurs à acheter en ligne. Mais en cette période de crise, où chaque jour réserve son lot de surprises et de nouvelles annonces, difficiles de faire des prévisions.
Reste néanmoins une question en suspens : quid des commerçants qui ne peuvent, pour quelques raisons que ce soit, utiliser le canal en ligne pour maintenir un semblant d’activité économique ? Dans ce contexte, la suppression dans l’immédiat des charges sociales et fiscales pour le mois de mars, voire avril si la crise et l’épidémie perdurent, apparaît d’ores et déjà comme un impératif. Nous avons lancé une pétition en ce sens qui a déjà recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures ! Nous comptons sur vous, que vous soyez commerçant ou simple consommateur, pour signer cette pétition et la partager au maximum autour de vous, afin de montrer votre soutien aux commerces de proximité. Ils en ont plus que jamais besoin.
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C’est vrai ! Et là ça continue ! On ferme les petits commerces et on laisse les sites en ligne inonder le pays. On autorise donc les employés à se contaminer dans les entrepôts, afin qu’ils puissent envoyer et livrer leur sale marchandise venue de Chine ?? Et les petits commercants n’ont pas le droit de recevoir leurs rares clients…sauf les bureaux de tabac : bien sûr le tabac et les jeux sont indispensables à la vie de tous les jours !!
Car les petits commercants ne vendent pas de produits venue de Chine … oui bien sur.
Faut arreter un peut de vivre dans les années 60, un commerce qui n’a pas de presence internet est de toute maniere appelé a disparaitre. Vous pouvez regarder vers l’avenir et vous y preparer ou trainer les peids et disparaitre.
Les charges fiscales et sociales c’est une chose mais, sans chiffre d’affaire (coiffeur, esthéticienne etc…) comment continuer a payer le loyer d’un local qui représente, la majorité du temps l’une des plus grosse dépense ?
Bon Je ne suis pas commercante mais Fille et petite Fille de commercants. Mon compagnon l etait egalement Ils avaient et la boutique et un site web… Ma Grand-Mere avait 1 boutique rue St Sever a Rouen rive gauche Le quartier le + populaire de Rouen Il y a a 1 grand Centre commercial Rouen St Sever pourquoi pas Mais la ou ca n a pas ete reglo politiquement parlant c est la station de metro tramway St Sever ou croyez vous qu elle fut creee Au pied du centre commercial et pas du tout au pied de la rue… Lire la suite »