Moins de voitures, plus de clients ? Le pari de la piétonnisation en question
Promesse d’attractivité pour les uns, source d’inquiétude pour les autres, la piétonnisation des centres-villes divise. Si elle transforme le cadre de vie et améliore le quotidien de nombreux habitants, ses effets sur l’activité commerciale ne font pas toujours consensus. Entre études rassurantes et réalités de terrain plus contrastées, enquête sur un pari qui ne laisse personne indifférent.

« Rendre la ville aux piétons ». L’expression est devenue familière, tant les projets de piétonnisation se sont multipliés ces dernières années dans les centres-villes français. Petites villes comme grandes agglomérations, toutes cherchent aujourd’hui la bonne recette pour rendre leurs centres plus vivants et attractifs. Avec souvent le même leitmotiv : moins de voitures, plus de vie, et un cœur de ville apaisé où l’on circule, consomme et se retrouve.
« Les projets de piétonnisation se multiplient dans les centres-villes français, autant dans les petites villes que les grandes agglomérations »
Portés par les impératifs écologiques et la volonté de revitaliser le tissu commercial, ces projets redessinent profondément la vie des centres-villes. Mais ce que certains voient comme une modernisation, d’autres le perçoivent comme une menace. Stationnement réduit, livraisons plus complexes, circulation détournée… beaucoup de commerçants redoutent encore que la piétonnisation ne fasse fuir la clientèle plutôt que de la ramener.
Portés par les impératifs écologiques et la volonté de revitaliser le tissu commercial, ces aménagements bouleversent les équilibres du quotidien. Mais s’ils séduisent les urbanistes et les élus, ils inquiètent une partie des commerçants. Stationnement réduit, livraisons plus complexes, circulation détournée… Pour beaucoup, la peur est la même, celle de voir les clients s’éloigner.
Lire aussi : Et si on redonnait de l’attractivité commerciale aux centres-villes ?
Car dans l’esprit de nombreux professionnels, le lien entre accessibilité et vitalité commerciale reste une évidence. Depuis les années 1970, le fameux slogan du marketeur américain Bernardo Trujillo, « No parking, no business », s’est imposé comme une vérité pour une grande partie des commerçants. Une place de stationnement supprimée, et ce serait forcément plusieurs clients en moins. Pourtant, à mesure que les modes de déplacement évoluent et que les centres se redéfinissent, cette équation mérite d’être réexaminée.
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