Les commerçants de Biarritz vont être indemnisés suite au G7
La secrétaire d’Etat à l’économie et aux finances, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 350 000 euros pour indemniser les commerçants de Biarritz dont l’activité a été pénalisée suite au sommet du G7.
Emmanuel Macron l’avait promis lors de son entretien télévisé sur France 2 lundi 26 août, la secrétaire d’Etat à l’économie et aux finances Agnès Pannier-Runacher l’a confirmé 3 jours plus tard. Les commerçants de Biarritz dont l’activité a été pénalisée suite au rassemblement des chefs d’Etats lors du G7 vont être indemnisés. « Nous voulons saluer les commerçants qui ne sont pas des agents publics, mais qui ont joué le jeu en restant ouverts pendant les quatre jours du sommet. Il est légitime de les indemniser », a déclaré Agnès Pannier-Runacher à la presse.
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L’enveloppe, d’un montant de 350 000 euros, devrait être débloquée au plus vite a expliqué la secrétaire d’Etat à l’économie et aux finances, précisant qu’elle pourrait être élargie aux commerçants des alentours de Biarritz, au cas par cas. « L’enveloppe correspond peu ou prou à l’argent que l’on a pu verser aux commerçants lors des travaux de Notre-Dame de Paris ou lors de l’expérience des gilets jaunes », a ajouté Agnès Pannier-Runacher.
Une indemnisation sous certaines conditions
Les compensations qui seront versées aux commerçants seront basées sur la marge brute et calculées sur les quatre jours où Biarritz a été fermée. Certaines conditions ont néanmoins été posées. « Il n’y a aucune ambiguïté sur les commerçants qui ont été ouverts, mais il y en a aussi certains qui ont ouvert et qui se sont aperçus qu’ils ne pouvaient pas travailler. Pour ceux qui avaient pris leurs dispositions en amont et qui étaient fermés, il n’y aura en revanche pas d’indemnisation », a-t-elle déclaré à l’AFP.
Une lourde perte de chiffre d’affaires pour certains commerçants
Pour des raisons de sécurité, une zone rouge avait été déployée lors du G7, au sein de laquelle ne pouvait rentrer que les personnes accréditées et les habitants. Ce qui a fortement pénalisé l’activité des commerçants. A l’image de Patrick Darrigade, gérant de la Maison de la presse, tout proche du casino municipal, qui a assuré à l’AFP avoir « perdu 28.000 euros sur quatre jours. Avec une telle perte, en fin d’année, je suis déficitaire ». « C’était la pire semaine pour faire ce sommet », a ajouté Joëlle Vachet, gérante d’une boutique de mode, tandis qu’un autre commerçant, Philippe Mc Gary, installé en face de l’Hôtel du Palais, a déclaré avoir « perdu 50 % de notre chiffre d’affaires ». D’où la nécessité d’indemniser les commerçants.
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