Portrait commerçant – Chocolat Ikône, un chocolatier bien nappé !

Surfant sur la vogue des plats à composer et la gourmandise des jeunes générations, le bar à chocolat Ikône en renouvelle la dégustation. Deux ans lui ont suffi pour se faire un nom dans une ville réputée pour ses commerces de bouches.

chocolatier

Pendant leurs études à l’IAE de Lyon, Marie-Charlotte Coeur et Alexis Brignone avaient remarqué l’intérêt des Lyonnais pour la nourriture et l’attrait des nouvelles générations pour les sucreries. Mais c’est à Montréal, pendant leur stage de fin d’études, qu’ils trouvent l’idée du commerce qu’ils veulent ouvrir : un bar à chocolat à napper, sur le modèle de l’enseigne canadienne Chocolat Favori. En adaptant son concept au contexte français, avec, dès l’ouverture en novembre 2017, des crêpes et des gaufres. À mi-chemin entre le salon de thé et le bar, dans une ambiance cosy au mobilier vintage dépareillé, les clients sont servis à table mais se déplacent au comptoir pour commander leur dessert parmi un choix de six gourmandises à napper, huit « toppings » et neuf chocolats sur base Valrhona. Situé sur la Presqu’ile, rue Constantine, à deux pas de la place des Terreaux, ce restaurant d’après-midi accueille une clientèle de quartier mais aussi des touristes en mal de gastronomie lyonnaise. « La clientèle est composée à 80 % de jeunes femmes de vingt à trente-cinq ans », déclare Alexis Brignone. Diverses boissons, en plus du chocolat chaud, comme du thé, du café ou des limonades, sont proposées avec des partenaires locaux. Le dimanche, un brunch élargit la carte avec des gaufres salées. Le tout à des prix accessibles, entre quatre et cinq euros pour les desserts nappés.

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Le succès est au rendez-vous. En deux ans, « les surfaces de production et d’accueil ont été doublées et l’effectif est passé de deux à six personnes ». L’enseigne est présente à de nombreux événements, comme le Salon du Chocolat ou le Lyon Street Food Festival. Et les deux compères ne cachent pas leur envie de s’implanter dans d’autres villes. Il est vrai que dans tout l’Hexagone, on ne maque pas d’amateurs de chocolat…

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