Les « petites » librairies ont connu une année faste !
D’après les chiffres publiés par le Syndicat de la librairie, les librairies qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 1 millions d’euros par an ont vu en moyenne leur chiffre d’affaires progresser sur l’année 2020.
Les Français ont toujours le goût de lire, et les libraires de quartier ont encore la cote. C’est en tout cas ce que laissent penser les derniers chiffres publiés par le Syndicat de la libraire française (SLF). Ainsi, malgré les deux périodes de fermeture en raison des confinements de printemps et d’automne, l’activité globale de la profession a connu un recul amoindri en 2020, comparativement à 2019, de –3,3%. « Ce rattrapage, après trois mois de fermeture administrative, s’explique par un retour très massif des lecteurs en librairie à la suite des deux périodes de confinement : +32% en juin, +35% en décembre », explique le SLF, qui regroupe 368 librairies pour un CA consolidé de 390 millions d’euros, soit plus du tiers du CA de la profession.
Les « petites » librairies tirent leur épingle du jeu
Si l’on peut se féliciter de la résilience du monde de la librairie face à cette crise exceptionnelle, elle ne doit pas pour autant masquer des situations particulières parfois très préoccupantes. Et pour cause, une librairie sur cinq a ainsi enregistré une baisse d’activité supérieure à 10% en 2020 ! Les librairies qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 1 millions d’euros sont celles qui ont le plus souffert de la crise (voir graphique ci-dessous).
A l’inverse, les libraires de plus petite taille, qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 1 million d’euros par an, ont semble-t-il connu une année plutôt faste, avec même une hausse moyenne des ventes de près de 15% pour celles dont le CA annuel est inférieur à 300 000 euros. Signe d’un retour en force de la librairie de quartier ?
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La majorité des rayons sont en baisse
Le Syndicat de la libraire Française conclut son bilan annuel en présentant les évolutions des ventes par rayon. Sans surprise, les œuvres relatives à l’art, au tourisme, ou encore les ouvrages scolaires et universitaires ont connu une chute conséquente de leurs ventes (voir graphique ci-dessous).
Seules la littérature, la bande dessinée ainsi que ce qui relève du pratique connaissent une hausse assez prononcé de leur ventes.
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