Les centres-villes toujours attractifs aux yeux des Français ?
Le 6ème baromètre du centre-ville et des commerces, publié par l’association Centre-ville en Mouvement, montre que les Français sont toujours très attachés à leur cœur de ville. Mais 40% estiment quand même que leur centre-ville est sur le déclin.
La crise sanitaire n’a pas remis en question l’attachement des Français à leur cœur de ville. C’est l’un des enseignements forts que l’on peut retirer du 6ème baromètre du centre-ville et des commerces, présenté par l’association Centre-ville en Mouvement. 73% des répondants à l’enquête, réalisée par l’institut CSA, déclarent ainsi s’y rendre au moins une fois par semaine. Un chiffre plutôt stable depuis la première parution du baromètre en 2016.
Avec une appétence de plus plus en prononcée pour les petites et moyennes villes. 53% des Français souhaitent pouvoir habiter, « dans un avenir proche », au sein d’une petite ville de moins de 20 000 habitants, et 35% dans une ville moyenne (20 000 à 100 000 habitants). Toujours d’après cette même enquête, seulement 18% des Français souhaiteraient habiter au centre-ville d’une grande ville (plus de 100 000 habitants).
Inquiétude sur l’avenir des commerces de proximité
Malgré ce constat, 40% des personnes interrogées considèrent que leur centre-ville est sur le déclin, un chiffre élevé, mais qui reste en baisse par rapport aux années précédentes. « Ce sentiment de déclin touche particulièrement les communes de province de moins de 100.000 habitants », décrypte le rapport. En cause notamment, la vacance commerciale dans les centres-villes, qui n’a cessé de progresser ces dernières années. 48% des sondés estiment ainsi que les points de vente de quartier ont plutôt tendance à fermer dans leur centre-ville. Un pourcentage qui grimpe à 57% pour les habitants des petites et moyennes agglomérations. Les données de l’enquête montrent par ailleurs que le centre-ville est davantage un lieu de convivialité pour retrouver ses amis, plutôt qu’un lieu pour faire ses achats du quotidien.
L’importance de la digitalisation
Dans ce contexte, les auteurs du rapport se penchent sur les différentes stratégies à adopter pour les commerçants afin d’inciter les Français à venir faire davantage leurs achats en centre-ville. La possibilité par exemple d’avoir accès à des produits en circuits courts, locaux, mais aussi que l’on ne retrouve pas facilement ailleurs, est largement plébiscitée par les sondés. D’un autre côté, les résultats du baromètre montrent également que les Français souhaitent que leurs commerçants de centre-ville proposent davantage de service digitaux, telle que la réservation en ligne avant de venir de retirer l’article en magasin (79%), ou encore la possibilité d’acheter en ligne et de se faire livrer (65%).
Lire aussi : L’e-réservation, l’alternative au e-commerce conçue pour les indépendants
Autant de défis à relever pour les commerçants dans les années à venir, et qui nécessiteront notamment certains investissements digitaux, mais aussi de la formation pour comprendre et s’approprier ces nouveaux outils.
Présentation détaillée du 6ème baromètre des centres-villes et des commerces en cliquant ici.
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Mais les centres ville c’est mort, (les élus ne veulent plus de voitures en ville !) et les petits commerçants nous sommes les reliques d’un temps passé. Les centre villes c’est pour se balader et regarder les vitrines, pas pour faire ses achats. Pour ça y’ a azamon et les centres commerciaux. C’est une affaire enttendue depuis 20 ans, arrêtez de rêver a un retour en arrière qui n’arrivera pas.
Comme toujours, le centre-ville c’est super mais je vais faire mes courses dans les centres commerciaux.
Ce genre d’enquête me rappelle toujours où l’on avait fait une enquête pour rouvrir une petite ligne locale de chemin de fer. Tout le monde était enthousiaste. Inauguré en grande pompe, 3 mois après 3-4 personnes dans le train.