Des bistrots pour redonner vie à nos petites communes

Le Groupe SOS ambitionne d’ouvrir 1000 cafés/bistrots dans les communes de moins de 3500 habitants. L’objectif : redonner vie à nos territoires !

Le café est le parlement du peuple, se plaisait à dire Balzac. Un lieu dans lequel les habitants du quartier ou du village viennent pour se rassembler et échanger sur leurs quotidiens, se détendre, mais aussi parler politique : le célèbre café du commerce ! Et pourtant les bistrots manquent de plus en plus à l’appel dans nombre de villes françaises. D’où l’initiative lancée par le groupe SOS, spécialiste de l’économie sociale et solidaire, de créer ou reprendre 1 000 cafés dans des villes de moins de 3 500 habitants. Pour ce faire, l’association a lancé un appel à candidatures à plus de 32 000 municipalités, qui peuvent candidater sous certaines conditions :

  • Le projet doit être situé dans une commune de moins de 3500 habitants
  • Le projet concerne les communes ne disposant pas de café ou dont le café est menacé de fermeture
  • La commune propose ou a connaissance d’un local sur son territoire pouvant se prêter à l’activité d’un café et de préférence, permettant le logement de 2 salarié(e)s.

53% des communes de moins de 3 500 habitants ne disposent d’aucun commerce

A travers cette implantation massive de bistrots dans différentes régions et sur tout le territoire, le groupe SOS entend ainsi redonner une certaine attractivité à des communes qui ont peu de services à offrir à leurs habitants. Ainsi, au-delà de l’ouverture de bars, l’idée est aussi de concevoir le café comme un espace de convivialité multiservices : relais poste, dépôt de pain, point d’accès numérique, lieu de vie associative et culturelle… Une diversification qui permettrait de faire du café du village une activité économique rentable. Pour chaque bistrot, le groupe SOS souhaite ainsi recruter deux personnes au niveau local, rémunérées au SMIC.

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Actuellement, on estime que sur les 32 221 communes rurales françaises, 26 000 ne disposent d’aucun bar, et plus de la moitié d’entre elles (53 %) d’aucun autre commerce du quotidien (supérette, épicerie, boulangerie). Et ce alors même que plus d’un tiers des Français habitent dans l’une de ces communes. Si l’on veut conserver un tant soit peu de vie dans nos territoires, qui sont par ailleurs la carte postale de notre richesse culturelle et patrimoniale, il faut comme entend le faire le groupe SOS recréer des nouveaux lieux de rencontre et d’activité économique. Et quoi de mieux qu’un commerce de proximité pour remplir cette fonction !

Elus locaux et habitants de communes rurales, vous pouvez lancer une candidature pour votre ville. Pour plus de renseignements, cliquez ici.

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