Commerce : Bilan d’activité du mois d’octobre 2023
Dans l’ensemble, le chiffre d’affaires des commerçants s’est de nouveau inscrit à la baisse le mois dernier. Mais un rebond d’activité a tout de même été constaté dans la deuxième quinzaine d’octobre.
Après un mois de septembre compliqué pour l’activité, avec une baisse moyenne de 4,2% pour l’ensemble des secteurs du commerce, les commerçants ont de nouveau été dans le dur ce dernier mois d’octobre. C’est en tout cas ce qui ressort des chiffres de la fédération du commerce spécialisé Procos, qui vient de publier son bilan d’activité. D’après leurs données, le chiffre d’affaires des commerçants a ainsi baissé en octobre de 1,5% en valeur, par rapport à octobre 2022. Une baisse d’autant plus préoccupante que le mois d’octobre 2022 avait déjà été marqué par une diminution notable de l’activité par rapport à octobre 2021… « La fréquentation des points de vente en octobre reste en forte baisse de -11,1% par rapport à octobre 2022, légèrement mieux seulement par rapport à l’évolution constatée en septembre (-12,5%) », constate par ailleurs Procos dans son étude.
Point positif tout de même, un redressement de l’activité a été observé à compter de la mi-octobre, mais cela « n’a pas été suffisant pour combler l’important retard de la première quinzaine dont l’activité a été aussi morose que celle de septembre », analyse Procos. C’est le cas notamment des secteurs de l’habillement et la chaussure, qui ont connu une véritable embellie à partir du 15 octobre et l’arrivée d’une météo plus automnale, mais insuffisante tout de même pour rattraper le très mauvais départ de la première quinzaine du mois (-5,7% pour l’habillement et -5% pour la chaussure).
Du côté des autres secteurs, l’équipement de la maison poursuit également sa dynamique négative (-1,6% de CA), en raison notamment de la baisse d’activité du marché immobilier français. L’alimentaire spécialisé (boulangerie/pâtisserie, boucherie/charcuterie, épicerie fine…) reste aussi en contraction (-2,1%), de même que le sport qui confirme malheureusement un retournement de tendance à (-9,7%). La restauration de son côté se stabilise, mais affiche en revanche une fragilité encore importante face à la hausse des charges fixes (matières premières, énergie et loyers notamment).
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A noter tout de même le redressement observé dans le secteur cadeaux-jouets-culture, qui retrouve enfin des chiffres proches de 2022, à -0,3% en magasin, après de très nombreux mois de contraction. Enfin, le secteur de la beauté/santé poursuit sa bonne dynamique enclenchée depuis le début de l’année, avec de nouveau une progression en valeur affichée à +4,6%.
Que peut-on attendre pour fin 2023 ?
Malgré ce contexte plutôt défavorable, la fédération du commerce spécialisée veut tout de même afficher un certain optimisme pour les semaines à venir. Et notamment sur le fait que les dépenses des Français pour les fêtes de fin d’année pourraient être plus importantes que celles anticipées. « Si les Français annoncent vouloir être raisonnables et prudents, ils disent aussi que le plaisir des enfants reste prioritaire ; ce qui devrait soutenir un marché du jouet quelque peu sous tension actuellement », analyse ainsi Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos.
Une bonne dynamique qui pourrait également se poursuivre en 2024 selon Procos : « les améliorations attendues en termes d’inflation et une contraction des hausses de prix des produits alimentaires devraient redonner un peu de souffle aux activités du commerce spécialisé au premier semestre 2024, sauf événement extérieur majeur. Souhaitons-le, même si cette inflexion des prix mettra sans doute du temps à être perçue par des consommateurs », explique la fédération. Les regards sont donc déjà tournés vers l’avenir.
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Bien que pessimiste sur cette fin d’année, je n’en suis pas moins convaincue que les produits qualitatifs et spécifiques pourront avoir un intérêt pour la clientèle par ces temps difficiles. Le prix s’il est justifié ne sera pas un barrage. Le seul gros problème restant le manque de flux dans les commerces.
Tout dépend de votre boutique, de votre concept, et de ce que vous proposez habituellement. Une clientèle est effectivement intéressée par le “moins mais mieux”. Si vous arrivez à en vivre, je vous tire mon chapeau car c’est compliqué chez moi malgré plusieurs marques françaises et des créatices locales ! Entre le déclaratif du “je veux du “made in France”, je n’achète qu’en boutique des produits éthiques, je veux faire travailler les gens du coin” et ce qui se passe au moment de passer en caisse, il y a souvent un grand écart ! Je vous souhaite en tout cas… Lire la suite »
Je suis spécialisée dans le prêt à porter féminin grandes tailles et chaque jour est un pas de plus vers l’espoir d’une amélioration. Cela dit, il faut envisager toutes les éventualités pour ne pas s’embourber et avoir les nerfs solides. Courage à nous tous !
Rassurez-vous, notre grand ministre des finances vient d’annoncer ,que grâce au gouvernement, l’électricité n’augmentera que de 10%, que l’augmentation de l’inflation baisse. Tout va bien. La pauvreté augmente (chiffre officiel).Arrêtez de nous assener ces statistiques bidons.
Votre lecture est malheureusement simpliste, dans un contexte mondialisé, mis à mal par les évènements géopolitique que nous subissons. Vous êtes-vous déjà rendu en Asie, en Pologne, au Mexique ou au Sénégal ?
Que proposez-vous, d’économiquement acceptable, qui puisse faire gonfler encore, la consommation ?
Dans l’attente de votre retour.
Bien cordialement.
je reste objective pour cette fin d’année, les beaux et bons produits attirent toujours, mais c’est le planning des vacances scolaires du 23 au 8 janvier qui me préoccupe plus sur le flux. travaillerons nous correctement le dimanche ?
[…] en septembre, le chiffre d’affaires des commerçants s’est de nouveau contracté de 1,5% en valeur en octobre. Et si les prémices d’un rebond d’activité se sont fait ressentir à la mi-octobre, […]
Et si l’on compare vs 2019…. en retraitant de l’inflation…. c’est vraiment tristesse et désolation… Allez, bonnes ventes!
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