Si Paris vaut bien une messe*, Notre-Dame vaut bien une pièce…
Alors qu’un grand élan de solidarité fait place au désarroi, l’histoire nous rappelle que le parvis de la Cathédrale Notre-Dame de Paris est aussi le berceau des commerçants et artisans.
L’audience promettait d’être forte hier soir à l’heure où le Président Emmanuel Macron s’apprêtait à diffuser son allocution télévisée. Et même si l’attente des Français était grande au regard des espoirs soulevés par la grande consultation nationale, le monde – n’ayons pas peur des mots – retenait son souffle devant les flammes qui dévoraient la charpente de notre célèbre monument national, la Cathédrale Notre-Dame de Paris, avant de provoquer la chute de sa flèche emblématique transformée en torche. Une image qui fera date, un véritable marqueur de l’histoire qui s’est déroulé sous nos yeux, à l’instar des tours New-Yorkaises embrasées, les milliers de morts en moins, Dieu merci !
Après la stupeur et la tristesse, l’élan de solidarité s’est répandu – lui aussi – comme une flamme, il s’agit de restaurer le monument symbolique de Paris. Et si la Cathédrale Notre-Dame est aujourd’hui reconnue avant tout comme un chef d’œuvre de l’art gothique, admirablement mise en scène par Victor Hugo et visitée par des millions de touristes, il faut se rappeler aussi la place centrale qu’elle tenait au Moyen Age. Point de selfie à l’époque sur son parvis, mais des centaines de commerçants et d’artisans qui exposaient leurs étals ou déambulaient afin de proposer leurs marchandises. Des commerçants qui sans nul doute sont toujours attachés à Notre-Dame de Paris, aussi nous proposons à nos lecteurs de faire un don à la fondation du patrimoine et pourquoi pas d’encourager leurs clients à faire de même.
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*Ces mots ont été attribués à Henri IV lors de sa conversion au catholicisme qui lui permit d’accéder enfin au trône de France, auquel il prétendait depuis 1589.
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