L’interdiction des terrasses chauffées n’entrera pas en vigueur avant 2021
La ministre de l’Ecologie, Barbara Pompili, a annoncé que l’interdiction des terrasses chauffées n’entrera pas en vigueur avant 2021, afin de ne pas pénaliser davantage l’activité des restaurateurs et cafetiers.
Alors que la mesure devait s’appliquer dès cet hiver, l’interdiction des terrasses chauffées ne sera finalement pas effective avant la fin de l’hiver 2020-2021. Un report justifié par la situation économique éprouvante à laquelle font face les restaurateurs et cafetiers, durement impactés par les conséquences de la crise du Covid-19. « J’entends évidemment les difficultés des cafetiers et des restaurateurs et c’est pourquoi cette mesure ne s’appliquera pas cet hiver, mais l’année prochaine. Nous allons mener des concertations et les accompagner dans cette transition », a expliqué la ministre de l’Ecologie, Barbara Pompili.
Un impact économique important
Suite à cette annonce, une réunion téléphonique a eu lieu entre les organisations professionnelles et Alain Griset, ministre chargé des Petites et Moyennes Entreprises, afin de déterminer un plan d’action pour accompagner les établissements. Les syndicats représentatifs du secteur se montrant assez inquiets quant à cette future réglementation. « Le timing est quand même curieux. J’ai été surpris quand même, parce que le secteur n’est pas encore remis de la crise Covid et on découvre cette déclaration ce matin qui peut représenter une fermeture, une mise à mort, peut-être, pour certains cafetiers qui ont des terrasses chauffées », a regretté Laurent Lutse, le président de la branche cafés, brasseries et établissements de nuit de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH), au micro de Franceinfo.
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Pas suffisant pour autant pour faire bouger les lignes du côté de la ministre de la transition écologique, pour qui les terrasses chauffées sont des « aberrations écologiques » vouées à disparaître. « Une terrasse équipée de cinq braseros émet autant de CO2 au cours d’un hiver qu’une voiture qui ferait trois fois le tour du monde. C’est absurde, et ça coûte cher en énergie ».
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