Commerce spécialisé : nouvelle baisse d’activité en septembre
Après une embellie en août, l’activité du commerce spécialisé replonge en septembre, avec une baisse moyenne de 1,9 % du chiffre d’affaires à surface égale.

Le léger regain d’activité observé en août (+1,6 %), après des mois de juin (-3,2 %) et juillet (-2,4 %) décevants, n’aura été que de courte durée. D’après les dernières données publiées par la fédération du commerce spécialisé Procos, le chiffre d’affaires des commerçants français a ainsi de nouveau reculé de 1,9 % au mois de septembre, par rapport à la même période l’an passé. Une baisse qui est certes à relativiser, tant le niveau d’activité avait été particulièrement élevé au mois de septembre 2024.
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Des évolutions sectorielles contrastées
Comme souvent, les performances varient sensiblement d’un métier à l’autre. Les activités culture, cadeaux et loisirs enregistrent de bonnes performances, avec une progression de +2,7 %, portée par la bonne tenue du marché du jouet. L’équipement de la maison observe lui aussi une légère hausse, tandis que l’alimentaire spécialisé reste stable.
Le secteur de la restauration a subi en revanche une chute de l’ordre de – 5 %. Des baisses marquées également dans les secteurs de la beauté-parfumerie et de l’habillement. Si Procos nuance et invoque le fort impact de la météo sur le secteur de l’habillement avec des températures plus froides en septembre 2024 par rapport à cette année. La Fédération Nationale de l’Habillement (FNH) qui annonce une chute de chiffres d’affaires de 8,8%, déplore la concurrence déloyale d’acteurs chinois. Notamment Shein, accusé de « tirer vers le bas la mode française et de prospérer sur un commerce digital transfrontalier sans aucune contribution au territoire ».

Fréquentation en baisse sur l’ensemble du territoire
Côté fréquentation, la tendance reste également orientée à la baisse. Les flux en magasins reculent en moyenne de 5,5 % sur un an, selon l’Observatoire Procos/Stackr, avec un écart marqué entre centres-villes (-4,2 %) et périphéries (-7,7 %). Sur le plan territorial, les régions du sud-ouest sont les plus impactées, à l’image de l’Aquitaine (-8 %) ou encore l’Occitanie (-10,3 %) , tandis que d’autres régions plus au nord, comme la Normandie (-2,3 %), ou encore le Grand Est (-0,5 %), résistent mieux.
En termes de format, les grandes galeries enregistrent de leur côté des baisses de flux marquées (- 8%), confirmant la difficulté persistante des enseignes de périphérie à regagner du trafic. Une perte d’attractivité qui n’est pas sans mettre en relation avec les excellents chiffres enregistrés par les géants de la vente en ligne.
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Une fin d’année sous haute surveillance
Dans ce contexte, les regards sont déjà tournés vers la fin d’année, moment crucial pour une très grande partie des commerçants. D’autant que le niveau d’activité sur les neuf premiers mois de l’année est globalement en recul (-0,9 %). Pour le moment, le niveau de confiance des ménages reste stable selon l’Insee, et ce malgré un contexte politique plus que jamais instable. Reste maintenant à savoir si cette confiance se transformera en augmentation des dépenses de consommation. Rien n’est moins sur… Affaire à suivre.
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Le souci c’est L’europe tout est fait toujours trop tard ou mal fait
j’ai un sentiment d’un copier coller avec la transition écologique et les voitures électriques .DANS LES COULOIRS DE BRUXELLES, les lobbystes chinois. Nous roulerons tous chinois dans 5 à 10 ans. il faut taxer mais pas dans 5 ans.