140 chefs d’entreprises perdent leur emploi chaque jour !
D’après les derniers chiffres publiés par l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, 25 296 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi au cours des six premiers mois. Soit une augmentation de 36% sur un an.
La mauvaise conjoncture économique actuelle, marquée par une inflation toujours soutenue, impacte particulièrement les chefs d’entreprises. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, plus de 25 000 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi au premier semestre 2023, en augmentation de 36,6% sur un an ! En moyenne, ce sont ainsi 140 entrepreneurs qui perdent leur emploi chaque jour…
« L’inflation, la hausse des coûts des matières premières, des taux d’intérêts, l’épuisement des carnets de commandes et le remboursement des PGE fragilisent les chefs d’entreprises », analyse Anthony Streicher, Président de l’Association GSC, qui a réalisée cette étude, conjointement à la société Altares.
Evolution du nombre d’entrepreneurs ayant perdu leur emploi
Les TPE particulièrement impactées
Les données détaillées de l’étude montrent que ce sont les chefs entreprises de petites structures qui sont les plus touchées par ce phénomène. Près de 9 pertes d’emploi sur 10 concernent ainsi des dirigeants à la tête d’entreprises de moins de 5 salariés. A noter également que le nombre de chefs d’entreprises de plus de 20 salariés, mais aussi de plus de 50 salariés, ayant perdu leur emploi a doublé par rapport à 2022.
Toujours selon les données de cette même étude, l’âge médian de ces entrepreneurs ayant perdu leur emploi est de 45,9 ans. L’augmentation du chômage chez les jeunes entrepreneurs n’est pas non plus en reste, avec une hausse de plus de 40% chez les moins de 30 ans, même s’ils restent en proportion les moins impactés.
Le commerce et l’hébergement/restauration en difficulté
Au niveau des secteurs d’activité impactés, l’étude de GSC et d’Altares montre que les activités d’assurance et financières (+76%), l’hébergement/restauration/débits de boisson (+66%) et l’information/communication (+63%) connaissent les plus fortes progressions. A noter également que près de la moitié des pertes d’emploi concernent les entrepreneurs de la construction (5 713 pertes d’emploi) et du commerce (5 614).
Les pertes d’emploi par secteur d’activité
Toutes les régions impactées
Dernier point de l’étude, la comparaison au niveau des régions montre qu’aucun territoire n’est épargné par ces difficultés rencontrées par les entrepreneurs. Certains régions apparaissent tout de même plus en difficulté que d’autres, notamment l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Normandie, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et les Pays de la Loire, qui dépassent la barre symbolique des +50% de perte d’emploi par rapport au premier semestre 2022. Sans compter la Corse, qui affiche une progression de 132% !
A l’inverse, les Hauts-de-France et la Région Sud résistent en ce début d’année 2023, mais restent tout de même assez impactées.
Répartitions et évolutions par région
Face à cette situation préoccupante, et alors même que la saison estivale a été plutôt mitigée pour les commerçants, l’association GSC tire la sonnette d’alarme sur la nécessité d’apporter un soutien concret aux chefs d’entreprises. « Il est plus important que jamais de les accompagner pour qu’ils puissent sécuriser leur trajectoire professionnelle. Nous ne pourrons préserver notre économie si nous ne protégeons pas ces femmes et ces hommes qui sont en première ligne », conclut Anthony Streicher, président de GSC. Gageons que les pouvoirs publics puissent entendre ce message.
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Les pouvoirs publics ? Entendre quels messages ? Des TPE? Comme d’habitude ça vient de trop bas pour qu’ils entendent quoique ce soit!
Vous avez bien raison, et quand on écoute Mr Le Maire, se féliciter que tout va bien !!! l’économie française est en train de sombrer !!!! petit à petit ….. Signé , un chef d’entreprise de TPE, dépité ….
Tant que l état n aura pas compris qu il faud baisser nos charges et arrêter de nous plumé alors que nous n arrivons plus à nous prendre de salaire il y aura des faillites et parfois o.ne manque pas de travail mais on se fait assassiné de charges pauvre France on depouille ce qui veulent bosser