L’entreprenariat séduit de plus en plus de Français
Selon une étude menée par OpinionWay pour la Fédération Française de la Franchise, de plus en plus de salariés envisagent aujourd’hui une reconversion professionnelle vers l’entrepreneuriat. Dans ce contexte, la franchise s’impose progressivement comme une option privilégiée, portée par un cadre structuré et un modèle économique éprouvé.
La création d’entreprise continue de susciter un intérêt marqué chez les salariés français. C’est en tout cas l’un des principaux enseignements qui ressort de la dernière étude publiée par la Fédération Française de la Franchise (FFF), réalisée en collaboration avec OpinionWay, consacrée aux salariés et à la reconversion professionnelle.
Cette enquête, menée auprès de plus de 1 000 actifs, met en évidence les secteurs vers lesquels se projettent les salariés en reconversion, ainsi que les formes d’entrepreneuriat qu’ils privilégient pour se lancer. Dans ce paysage, la franchise occupe une place particulière, identifiée comme un cadre structuré et plus rassurant pour créer son entreprise. Récapitulatif des points clés à retenir de cette enquête de la FFF.
L’entrepreneuriat comme horizon de reconversion
Malgré un contexte économique incertain, l’envie d’entreprendre ne recule pas. « Avec le contexte économique, on aurait pu s’attendre à une baisse des aspirations entrepreneuriales », observe Véronique Discours-Buhot, déléguée générale de la Fédération Française de la Franchise. Les résultats de l’étude montrent au contraire que cette aspiration demeure bien présente, puisque 31 % des salariés considèrent aujourd’hui l’entrepreneuriat comme un objectif prioritaire dans leur projet de reconversion professionnelle.
Cette tendance est confirmée par d’autres travaux récents. La dernière édition de l’Indice Entrepreneurial Français (IEF), publiée par Bpifrance au début du mois de décembre, indique également qu’une part croissante des Français envisage désormais la création ou la reprise d’entreprise au cours de leur carrière, et de plus en plus tôt. « Les Français veulent s’accomplir, ils veulent le faire à leur manière, être leur propre patron, réaliser leurs rêves », souligne Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. Parmi les motivations citées, la volonté de devenir son propre patron et de ne plus être salarié arrive en tête, évoquée par 35 % des répondants. Viennent ensuite le souhait de concrétiser un projet ou un rêve personnel (30 %), puis l’objectif d’augmenter ses revenus et de se constituer un capital (28 %).
Des secteurs clairement identifiés pour se reconvertir
L’étude de la Fédération Française de la Franchise apporte également un éclairage précis sur les secteurs vers lesquels se projettent les salariés en reconversion. Elle révèle notamment que les activités relevant du commerce au sens large figurent parmi les principaux secteurs envisagés pour entreprendre. Les loisirs et la culture (escape games, jeux, loisirs créatifs, clubs de sport, activités pour enfants) arrivent ainsi en tête, cités par 21 % des répondants. Le bien-être, la santé (salles de sport, instituts de beauté, optique) suivent avec 19 % des intentions de création d’entreprise, devant le numérique et les services technologiques (agences web, services informatiques, communication digitale) à 18 %.
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Le commerce spécialisé (prêt-à-porter, décoration, immobilier, automobile) est quant à lui plébiscité par 17 % des répondants. Les métiers de l’artisanat et des services de proximité (boulangerie, coiffure, esthétique, fleuriste) sont de leur côté cités par 15 % des salariés. Enfin, la restauration et l’hôtellerie (fast-food, restauration thématique, coffee shops, hôtellerie) figurent également parmi les secteurs bien positionnés (14% des intentions de reconversion).
Secteurs les plus attractifs pour une reconversion professionnelle
| Secteur | Part des répondants |
|---|---|
| Loisirs et culture (escape games, jeux, loisirs créatifs, clubs de sport, activités pour enfants) | 21 % |
| Bien-être, santé et accompagnement (salles de sport, instituts de beauté, optique, aide à la personne) | 19 % |
| Numérique et services technologiques (agences web, services informatiques, communication digitale) | 18 % |
| Commerce spécialisé (prêt-à-porter, décoration, immobilier, automobile) | 17 % |
| Écologie et transition énergétique (rénovation énergétique, recyclage, gestion des déchets, mobilités douces) | 16 % |
| Artisanat et services de proximité (boulangerie, coiffure, esthétique, fleuriste) | 15 % |
| Services aux entreprises (nettoyage, sécurité, intérim, comptabilité, communication, marketing) | 15 % |
| Restauration et hôtellerie (fast-food, restauration thématique, coffee shops, hôtellerie) | 14 % |
| Éducation, formation et soutien scolaire (cours particuliers, écoles de langues, formation professionnelle) | 12 % |
| Automobile et mobilité (garages, contrôle technique, location de véhicules, lavage auto, pièces détachées, vélos/scooters électriques) | 7 % |
| Ne se prononce pas | 3 % |
La franchise, un cadre privilégié pour se lancer
Parmi les différentes formes d’entrepreneuriat envisagées par les salariés en reconversion, la franchise s’impose comme l’un des modèles les plus identifiés. Toujours selon l’étude de la FFF, 20 % des répondants citent ainsi la création ou la reprise d’une entreprise en franchise comme l’option la plus rassurante pour entreprendre. Et pour cause, comme le souligne à juste titre Véronique Discours-Buhot, « la franchise est un modèle attractif, ouvrant la voie à l’entrepreneuriat et à la mobilité professionnelle à tous types de profils. Rassurant et robuste, ce modèle collaboratif est basé sur l’alliance unique entre deux entrepreneurs indépendants. Avec son système clé-en-main et la puissance de l’intelligence collective du réseau, la franchise est une valeur sûre pour appréhender sereinement ce nouveau projet de vie dans un cadre sécurisant ».
Les chiffres sont là pour attester de ce dynamisme. La franchise regroupe aujourd’hui plus de 2 000 réseaux et près de 90 000 points de vente en France, pour un chiffre d’affaires global dépassant les 88 milliards d’euros ! Surtout, elle est particulièrement présente dans les secteurs plébiscités par les salariés en reconversion, que ce soit dans la restauration, les loisirs, le commerce spécialisé, l’artisanat ou encore les services de proximité. Des éléments qui pèsent forcément dans les choix des futurs entrepreneurs.
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