222 villes retenues pour bénéficier du plan Action cœur de ville
Le ministre de la cohésion des territoires, Jacques Mézard, a présenté le 27 mars les 222 villes sélectionnées pour bénéficier du plan Action cœur de ville. Un plan qui prévoit de distribuer 5 milliards d’euros sur 5 ans.
« J’ai la conviction que les villes moyennes sont un vecteur essentiel de développement de nos territoires. Elles concentrent 23% de la population française et 26% de l’emploi. Leur vitalité est indispensable car elle profite à l’ensemble de leur bassin de vie, et plus largement aux territoires urbains et périurbains environnants ». C’est avec ces mots que le ministre de la cohésion des territoires, Jacques Mézard, a dévoilé les contours du plan Action cœur de ville. Un plan à hauteur de 5 milliards d’euros dont bénéficieront 222 agglomérations, avec 5 objectifs principaux à la clé :
- réhabilitation-restructuration de l’habitat en centre-ville
- développement économique et commercial équilibré
- accessibilité, mobilité et connexions
- mise en valeur de l’espace public et du patrimoine
- accès aux équipements et aux services publics
Lire aussi : Revitalisation des centres-villes, les indépendants oubliés ?
Tous les territoires représentés
Comme le montre le graphique ci-dessous, aucun territoire n’a été exclu du plan Action cœur de ville du gouvernement. Avignon, Perpignan, Douai, Lorient, Colmar, Limoges, Grasse… autant de villes qui bénéficieront d’un coup de pouce de l’Etat pour redynamiser leur centre-ville. Quelques 5 milliards d’euros seront ainsi alloués sur cinq ans, dont un milliard d’euros de la Caisse des dépôts en fonds propres, 700 000 euros en prêts, 1,5 milliard d’euros du groupe de logement social Action Logement et 1,2 milliard d’euros de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Une première phase de préparation sera lancée dès le printemps 2018, qui permettra aux communes de recruter un directeur de projet. Une convention cadre sera par la suite signée à l’horizon de 2020, pour une mise en oeuvre programmée à partir de 2025. Un processus sur le long terme donc, auquel sera associé une multiplicité d’acteurs, à savoir le maire ou le président de l’intercommunalité, le commissariat général à l’égalité des territoires, le préfet ainsi que d’autres partenaires publics et privés.
Le montant de l’enveloppe qui sera accordé à chaque ville dépendra de la nature des projets présentés, il n’y aura donc pas de répartition des sommes prédéfinie. Une politique qui permettra aux élus locaux de mieux cibler l’origine des fonds dont ils auront besoin afin de mener à bien leurs actions. Par exemple, une ville qui aurait des besoins spécifiques par rapport à la rénovation de son parc de logement se tournera plus logiquement vers l’agence Action logement. Au final, un plan qui semble aller dans le bons sens, car avec une vision d’ensemble de la problématique de redynamisation des centres-villes. A condition que dans le même temps les initiatives pour développer la périphérie soient ralentie…
La liste des 222 villes retenues
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[…] », présenté dernièrement par le gouvernement français, et qui prévoit notamment de distribuer 5 milliards d’euros sur 5 ans à 222 villes moyennes. En résumé, une journée à ne pas manquer pour tous ceux qui s’intéressent à […]
[…] », présenté dernièrement par le gouvernement français, et qui prévoit notamment de distribuer 5 milliards d’euros sur 5 ans à 222 villes moyennes. En résumé, une journée à ne pas manquer pour tous ceux qui s’intéressent à […]
Douai est un parfait exemple de cette “décommercialisation”. Depuis que la mairie et la communauté d’agglomération ont infligé le Bus à Haut Niveau de Service (Scandale politico-financier reconnu par le tribunal correctionnel), rien ne va plus. Goulot d’étranglement en entrée de ville, rétrécissement de chaussée, suppression de places de Parking. Stationnement payant avec amendes systématiques pour “dépassement de la durée de stationnement autorisée”, tout est fait pour dissuader le consommateur motorisé d’y venir.
l’automobiliste traqué, va donc faire ses achats ailleurs et nos commerces ferment l’un après l’autre….
Au risque de passer pour le râleur de service, je ne peux qu’émettre des réserves sur le sujet quand je vois que ma propre commune y figure alors que son centre ville vient d’être rénové, que la vacance commerciale n’est pas des pire en centre ville. Je connais la ville de Colmar, très touristique, pas de problème particulier, pas de vacance commerciale bien au contraire. Ce sont les villes que je connais, mais je trouve également Avignon, ce qui me fait penser que c’est une mesure très politisée, venue d’en-haut vers les préfets ce qui n’augure rien de bon. La… Lire la suite »
Pas de parking pas de business, et comme on ne veut plus de voiture en ville on fait fuir une seconde tranche de la clientèle.
Continuez Messieurs les maires et bien pensants, nous êtes vous seuls responsables de la mort des centres villes. Et même coupable de votre politique fiscale actuelle et du dépérissement de l’hyper centre. Il y a trente ans les loyers devenaient trop chers, les banques et assurances remplaçaient les commerçants…aujourd’hui elle partent, que va réellement devenir les centres villes?